Copains comme cochons (roses)
7 avril 2014
La presse locale s’est gargarisée de la défaite de François Meylan, membre éminent du PS et maire sortant. Lourde erreur ! Dans les faits, c’est bel et bien le Parti socialiste qui a gagné les élections à Ferney. Jugez plutôt !
Il faut d’abord rappeler que, même battu, François Meylan est tout de même élu et siégera au conseil municipal (au fond à droite, d’accord, mais tout de même). Son expérience sera certainement profitable puisque son successeur devra de toute façon poursuivre les projets déjà engagés, ce qui devrait couvrir une bonne partie du mandat et du budget ! Prévoyant, François Meylan a d’ailleurs bien provisionné pour ne pas mettre les contribuables ferneysiens dans l’embarras. En effet, avec les nombreux peupliers coupés sur l’allée de la Tire, la municipalité est en mesure de régler les factures avec des chèques en bois.
Mais revenons au Parti socialiste. Les deux hommes se connaissent de longue date. Comme son prédécesseur, le nouveau maire est lui aussi un activiste socialiste. Nous vous invitons à consulter attentivement ce document :
Il s’agit du blog du candidat socialiste aux législatives de 2012, Jean Marc Fognini, adversaire du candidat UMP Étienne Blanc. Nos deux amis, les camarades François et Daniel, copains comme cochons roses, figurent aux côtés du gratin régional socialiste sur la liste de soutien dudit candidat.
En cherchant bien, on y trouve d’ailleurs un autre petit cochon rose, proche de Daniel Raphoz, le camarade Christophe Paillard qui, lui aussi, est réélu pour la prochaine mandature à Ferney.
A noter aussi la présence de Madame Fabienne Faure, ancienne égérie de Daniel Raphoz en 2008 et tout récemment soutien appuyé de François Meylan.
Si vous doutez encore de l’authenticité de ces documents, rendez-vous sur le site de Jean-Marc Fognini: http://jeanmarcfognini.over-blog.com/article-comite-de-soutien-99622368.html
Force est de constater la vitalité des forces de progrès dans la cité de Voltaire.
Petit correctif de dernière minute
Suite à un problème de modem (orange), nous n’avons pas été en mesure de mettre à jour les informations ci-dessus. Après enquête, il semblerait que la situation politique ait évolué ces deux dernières années. Voyant que Jean-Marc Fognini s’était pris une veste en 2012, le camarade Daniel a en effet décidé de retourner la sienne. Quant à Fognini, il s’est repris une veste aux municipales de 2014. Jamais deux sans trois, il va donc se prendre une valise à la prochaine élection et après ça, il pourra aller se rhabiller.
Daniel Raphoz nous en aura fait voir de toutes les couleurs. Passer d’orange à rose, devenir jaune puis courir en bleu dans la ligne droite, voilà le signe d’une certaine habileté politique . Certes, les citoyens pourraient se demander si c’est du lard ou du cochon. Mais si le nouveau maire maintient le rythme de ces dernières années, il ne devrait pas changer d’idées plus de deux ou trois fois durant son mandat… pour peu qu’il en ait, des idées! Voilà qui va rassurer ses électeurs.
Bleudgex, 7 avril 2014
Cher Bleudgex, avant même le fond, il y a, je ne dirais pas la forme, mais l’arrière-fond : les conditions fondamentales d’un discours, le destinateur, le destinataire, le contexte de l’énonciation, la matérialité du support, en bref tout ce qui permet de comprendre l’énoncé. La pseudonymie handicape la compréhension d’un article. En règle générale, les journalistes signent leurs contributions, ce qui permet au lecteur de se positionner : qui parle et pourquoi parle-t-il ainsi ? Mais il est vrai que la loi n’interdit pas le recours aux pseudonymes ni à l’anonymat ! C’est donc un vrai jeu littéraire que de recourir à de tels procédés (si, à titre personnel, j’aspire à plus de clarté : contrairement à Voltaire, Rousseau assumait chacune de ses contributions). Comme d’aucuns l’ont dit, le jeu continue…
Aïe… Votre lettre ouverte me provoque quelques mots de tête.
Pourriez-vous m’envoyer une lettre de cachet?
Merci de votre affection.
Heureusement qu’il y a des mots de tête !
Il est difficile de répondre à l’injonction qu’un agent de police peut adresser à tout passant : « veuillez décliner votre identité »….
« Le style est l’homme même ». C’est étonnant comme les phrases et les tournures de Bleudgex, pour ne pas dire son phrasé, rappellent ceux d’un autre contributeur de Ferney-Candide. Qui se cache sous ce pseudonyme gessien ?
Qui se cache derrière Bleudgex? Bonne question. Pourtant, ceux qui y reconnaîtraient une plume habituelle auraient tout faux. La course au trésor continue.
Candide
C’est étonnant, une question qui ne porte pas sur le fond de l’article…
Qui est réellement Christophe Paillard ?