Vous n’allez pas le croire : notre députée n’est plus députée, elle est désormais ministre. Ou en tout cas sous-ministre. Ministre déléguée, qu’ils appellent ça. Et déléguée à quoi, on vous le demande ? A l’énergie, rien que ça. C’est vrai que notre Olga n’en manque pas mais il va lui en falloir bien davantage pour surnager dans le marigot où elle s’est jetée toute vive.
Enfin bon, la voilà sous-ministre, sous la houlette d’Agnès Pannier-Runacher, survivante du gouvernement précédent. Et pour faire quoi ? Défendre et promouvoir le nucléaire, sans doute. Et pourquoi pas des éoliennes sur les crêtes du Jura, où il n’y a plus guère de neige mais encore un peu de vent ?
Sous-ministre dans un gouvernement qui ne devrait pas passer l’année, il faut vouloir. Naguère, les députés auxquels on proposait ce genre de hochet y réfléchissaient à deux fois car, à l’époque, il devait se soumettre à une nouvelle élection pour retrouver son mandat mais c’est fini, tout ça. Olga retrouvera automatiquement son siège dès que Barnier sera tombé du sien. Avec un peu de chance, elle sera de retour dans le Pays de Gex juste à temps pour nous souhaiter la bonne année. Avec Macron, prions pour qu’elle nous revienne vite !
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