Les temps sont durs. Et ce n’est rien encore, comparé à ce qui nous attend. Le privilège frontalier ne fera que retarder l’échéance. De toute manière, le temps où l’on profitait de deux jours de congé pour avaler les 1000 km menant à la Côte d’Azur, où trois semaines de loisirs organisés à l’autre bout de la planète ne coûtaient pas plus cher que quinze jours chez soi, où le fric tenait pavé haut jusqu’à éclabousser les piétons, ce temps est révolu.
En 1974, Alex et moi faisions connaissance quelque part dans les rues ou les bistrots de Ferney-Voltaire, je pense au restaurant des Grillades…