Les Ferneysiens ont aimé les travaux du BHNS, ils vont adorer ceux du chauffage à distance. Résumons. Chaque année, le CERN consomme des millions de kilowatts-heure pour accélérer ses neutrons et autres bosons. Intéressant mais pas très écolo. Par les temps qui courent, le CERN a éprouvé le besoin de se repeindre (un peu) en vert. La solution : utiliser l’eau de refroidissement des accélérateurs pour chauffer le futur (et encore hypothétique) quartier de la ZAC Terrinnov. Et à prix d’amis, en plus.
Dans sa boîte à lettres, où il avait trouvé, au début du mois, 20 exemplaires du Ferney Mag, ce résident de la rue de Genève n’a reçu, cette fois, que quatre brochures de la saison culturelle. Tout fout l’camp !
À l’entrée de Ferney, la SPL Terrinnov de Scatto-du-Lac était persuadée de réaliser l’affaire du siècle en achetant à bon prix une quarantaine d’hectares de belle et bonne terre, qu’il serait facile de revendre ensuite, au prix du marché immobilier, à d’ambitieux promoteurs. Hélas, tout ne se déroule pas comme prévu !
A Ferney, en-dehors des heures d’ouverture, il est impossible d’aller mettre une lettre à la poste : la boîte a disparu depuis plus d’un mois. Elle avait été saccagée par des vandales, répond la direction. Certes mais, depuis plus de six semaines, a-t-il vraiment été impossible de se faire livrer, par La Poste ou pas, une boîte de remplacement. Le modèle était-il si rare qu’il n’en existerait aucune copie ?
Si vous devez vraiment envoyer une lettre, tâchez d’attraper un pigeon voyageur et fixez-la à sa patte. En n’oubliant ni l’adresse, ni le timbre. La Poste vous remercie.
Au centre de Ferney, face à un emplacement réservé aux handicapés, ce triptyque interroge : les handicapés auraient-ils le droit de stationner mais pas celui d’aller pisser ?
Les habitants de tous nos villages avaient naguère un petit nom, un sobriquet. Les Thoirysiens étaient ainsi les « Orgueilleux ». Mais comment surnommait-on les autres ? Faites appel à votre mémoire – ou à vos amis – et aidez-nous à retrouver ces affectueuses moqueries…
Menthières, station familiale à deux pas de Valserhône (le nouveau nom de Bellegarde) a fait le bonheur de plusieurs générations de jeunes skieurs. Cette station de ski n’a pas eu la chance de naître à 1500 mètres, c’est ballot ça ! Allons, Wauquiez, fais quelque chose !
Alors, les zotorités de la Com-com agglomérée ont décidé d’injecter de la poudre d’or blanc. Même pas peur ils ont ! Remise aux normes de la sécurité et autres fantaisies hors saison, hors raison. Pas loin de 300.000€, en partie financés par la fameuse rétrocession genevoise, qui représente un paquet de fric. Les Monts Jura en engloutissent une bonne partie.
Depuis cette décision censée redonner vie à Menthières, la station est presque toujours fermée. On aurait pu s’y attendre mais, là aussi, les zotorités compétentes agissent sans oser se projeter dans l’incertain. « Ici on est dans l’Ain ».
Voilà comment les fonds publics s’envolent en presque pure perte. Pour cause de réchauffement climatique, la station va évidemment fermer, bientôt suivie par toutes celles des Monts Jura. Les prochaines générations de skieurs iront se faire bronzer ailleurs mais les enfants entendront leurs vieux raconter qu’avant, on skiait à Menthières.