Fin décembre, la présidente d’une association ferneysienne (Valavran) écrit au maire pour attirer son attention sur la dangerosité de la rue de Versoix. Elle adresse copie de sa lettre au sous-préfet.
Une fois n’est pas coutume, un adjoint au maire répond rapidement et dit comprendre l’inquiétude des usagers, affirmant qu’un nouveau passage pour piétons sera bientôt mis en place et que d’autres aménagements sont prévus à court et moyen terme. Bravo !
Au vu de cette même lettre, le sous-préfet use, lui, d’un langage tout aussi châtiant que châtié : « J’ai l’honneur et le plaisir de vous indiquer que le maire de Ferney-Voltaire et en règle générale les différents maires du Pays de Gex connaissent bien leurs responsabilités. Il n’est pas indispensable de le leur rappeler. Par ailleurs, en cas d’accident, je me permets de vous rappeler que c’est la justice, rendue au nom du peuple français, qui déterminera les responsabilités en cause, et pas une responsable d’association. »
En d’autres termes, faites-vous écraser d’abord, vous protesterez ensuite…