Ceux qui, comme Candide, s’attendaient à un grand barnum en ont été pour leurs frais. Le conseil municipal de mardi soir a été on ne plus soft. En gros, les annonces du maire honni sont passées comme lettres à la poste. Meylan et consorts ont à peine pris la parole. Et pour ne rien dire. Les grands choix de Raphoz, c’est tout juste s’ils ne les ont pas applaudis des deux mains.
Allons, mesdames et messieurs, reprenez-vous ! Sinon, le reste du mandat risque d’être bien morne. Vous n’avez pas été élus pour ça ! Les Ferneysiens ont encore besoin de vous. Pour rire un peu.
Madame,
Les chiffres que vous avez entendu ne reprennent pas le plan de financement tel que prévu et disponible en ligne (compte rendu du Conseil Municipal du 4 Mars 2014).
C’est ainsi que les apports prévus par la cession d’un terrain pour 3 M EUR ont été enlevés de même que la subvention de 700 K EUR de la DRAC pour la médiathèque : l’emprunt montant de 11.6 M EUR à 15.3 M EUR, la charge est évidemment plus importante.
D’autre part en aucune façon il n’a été envisagé de recettes fiscales supplémentaires induites par l’accroissement de population résultant des permis de construire déjà signés et à venir…..
Il est alors plus facile de faire peur que d’envisager un avenir avec une réelle ambition de r
réanimation d’un centre ville.
En attendant 1.425 M d’EUR auront été dépensés en pure perte et aucun projet ne verra le jour avant 4 ans alors que l’ouverture de la Maison des Cultures était prévue fin 2016.
Non Monsieur Candide, UNE seule extinction de voix.
Pour les autres membres de la minorité, il suffisait de bien observer les visages : de la colère rentrée, de l’accablement et sans doute une immense déception indicible, sachant aussi qu’on peut souffrir dignement et éviter le grand barnum, selon votre expression !
Alors quoi ! La grande extinction venait surtout de celui qui, interrogé (et merci à Mme Franquet pour la bonne question posée) n’eut que l’audace d’évoquer une extinction de voix afin d’échapper à la réponse. Et cela ne me fait pas rire. Ça s’appelle comment ? De la couardise, ou bien je fais erreur ! Ni courageux, ni téméraire.
Pour le reste, même si j’ai défendu avec ardeur et confiance ce projet de la Maison de la Culture, les chiffres cruels énoncés depuis un certain temps, m’ont fait réfléchir. Et finalement, une médiathèque au Chatelard, pourquoi pas.