Fusion et confusion

QUETE fc69

Pourquoi et comment Landreau a-t-il accepté de retirer sa liste au profit de Raphoz et permis à trois de ses co-listiers de fusionner avec lui tout en renonçant lui-même à faire partie de ce nouvel attelage ? Bien malin qui pourrait répondre aujourd’hui à cette question. De porte en porte, les petites mains de Meylan propagent volontiers la rumeur selon laquelle une place lui aurait été promise à la Communauté de Communes ou au Sivom, voire à la mairie de Ferney. La presse locale elle-même s’en fait l’écho.

La chose pourrait paraître impossible s’il n’y avait un précédent récent : après avoir dû démissionner de son poste pour cause de barbouillages anti-hollande, le chef du cabinet de Blanc à la CCPG n’a-t-il pas été aussitôt recasé par ce même Blanc à la même CCPG, pour une mission taillée sur mesure ?

Mais Blanc ne sera plus le président de la future CCPG. Aura-t-il encore le pouvoir d’y imposer de telles magouilles ? Et les nouveaux délégués accepteront-ils de commencer leur mandat dans de si douteuses conditions ? Interrogé par Candide, Landreau répond : « Pour l’heure, on ne m’a rien promis. » Tout est dans le « pour l’heure ». L’heure viendra forcément où nous saurons ce qui n’existe pas « pour l’heure. »

9 réflexions sur « Fusion et confusion »

  1. Cher Alex, ta rancune envers françois Meylan te conduit-elle à faire de Ferney Candide le journal de l’UMP?
    Triste fin de carrière pour celui qui fut de tous les combats…
    Amitié attristée quand même

  2. Quelques faits méritent de figurer dans les débats, car l’histoire a de la mémoire…

    François a déjà derrière lui une longue carrière, si bien qu’elle peut servir opportunément d’exemple dans tous les cas de figures de la politique gessienne…

    En 2001 François s’est désisté pour faire battre Vianès (la liste Meylan était arrivée 3e et -coincidence – avait fait presque le même score que Landreau a réalisé dimanche dernier)…

    Il y a 6 ans, François voulait fusionner avec nous, ceci avait d’ailleurs fait l’objet d’articles et commentaires sur Ferney Candide (il se trouve que j’étais dans l’équipe des « négociateurs », donc je sais), je me demande aussi pourquoi nous étions tellement fréquentables il y a 6 ans et désormais très « médiocres » pour utiliser le terme découvert dans un tract douteux hier dans l’édito du maire sortant et donc sauf putsch interne, rédigé de sa main.

    Je voudrais qu’on me démontre que ce qui était nécessaire et juste par le passé n’est aujourd’hui qu’une basse manoeuvre politicienne?

    • J’hésite beaucoup entre les deux options:
      – voter contre Meylan
      – ou bien voter pour Raphoz

      J’aurais voté pour Blanc les yeux fermés mais il paraît qu’il ne se présente pas à Ferney. Dommage.

      Bon, je vais aller lire l’édito douteux. Cette querelle de chiffonniers me … chiffonne; je ne trouve pas d’autres mots.

    • Je commence à comprendre: le parcours tortueux de l’un sert de justificatif à l’autre. Les deux candidats se ressembleraient-ils trop pour s’aimer? Pas tout à fait; le problème, en fait, est que leurs chemins respectifs se sont effectués en sens inverse.
      Raphoz est parti d’une gauche molle, pour passer au centre dur, ensuite à l’indépendance(?), pour finir comme sous-pape de l’UMP gessien, le pape étant en Blanc, comme chacun sait.
      Meylan démarre depuis une droite BCBG, traverse le centre en deux temps trois mouvements, piétine un peu la verdure écolo et arrive essoufflé et tout rose au PS. Nos deux gaillards, au moment de franchir le carrefour du centre (en même temps!) sont passés à l’orange et donc… boum, collision. Pas de séquelles physiques, seulement une haine ordinaire qui prend leurs colistiers et les électeurs en otage. La solution? Comme pour Landreau, les éjecter de leurs listes pour apaiser le débat. Une utopie … et il est trop tard.

      Pour terminer, un grand merci au Front National qui ne présente pas de candidat. Malgré ce marasme politique les citoyens désorientés éviteront le faux pas. Merci. Merci.

    • Les faits méritent d’être rappelés, pour autant qu’ils le soient de manière objective.

      En 2001, la liste Ferney à Venir s’est retirée parce que ne pouvant plus espérer grand-chose au vu de son score au premier tour. Elle s’est juste abstenue de donner des consignes de vote pour le second. Les électeurs ont tranché et Pierre-Etienne Duty a été élu. La démocratie a fonctionné sans brouillage ni interférence. Où est le problème?

      Il y a 6 ans, c’est Fabienne Faure qui souhaitait fusionner, et ce dès le mois de septembre 2007, soit deux semaines après sa démission du poste de directrice de cabinet de Pierre-Etienne Duty. Je le sais, j’y étais aussi. Petit rappel des règles du jeu édictées à la demande de Fabienne Faure, flanquée de Daniel Raphoz, avant le premier tour? Très simple: le premier tour sert de primaire et la tête de liste qui arrive derrière l’autre se décapite et laisse les listes fusionner. Objectif? Virer François Meylan. Mais patatras: il arrive en tête au premier tour! Avec douze voix d’avance seulement certes, mais en tête quand même. Question posée alors à Fabienne Faure et ses colistiers: joue-t-on toujours selon les mêmes règles maintenant? On connaît la réponse: ce fut non, malgré les engagements pris.

      Si vous êtes plus médiocres aujourd’hui qu’hier, c’est simplement pour le choix de vos préférences politiciennes (très très à droite, pour ne pas dire plus loin), le choix de votre fusion à l’opposé de celui de 2008 et surtout pour votre programme, calqué sur celui de Ferney Avenir 2014, mais sans le souffle ni la vision. C’est également pour le ton de votre campagne, tout en critiques et dénigrements. La critique, pourquoi pas, quand elle est intelligente et sincère. Mais le dénigrement vaudra toujours moins qu’un vrai projet. Vous êtes décevants de ce point de vue-là, que je mets personnellement en tête de mes critères d’appréciation lors d’un scrutin, surtout communal. Avec deux vieux routiers de la politique ferneysienne comme toi et Daniel, j’espérais un débat d’idées, de l’innovation, de l’invention, bref, une vraie vision, VOTRE vision du Ferney-Voltaire au 21ème siècle, fut-elle différente de celle que nous avons développée depuis six ans. Las, quand on compare, nous avons l’original et la copie, bien pâle, sans inspiration, la seule différence notable portant sur l’installation de caméras de surveillance qui, comme chacun sait, ne résout en rien les problèmes de délinquance ou d’incivilités, mais ne fait que les déplacer. Alors plutôt que médiocres, je dirais « décevants ». Et personnellement, je préfère l’original à la copie.

  3. Daniel Raphoz a invité Etienne Blanc à sa réunion publique.
    Après avoir officiellement investi Landreau, investira-t-il Raphoz pour arriver à Paris avec un presque Grand Chelem en poche?
    Les Ferneysiens accepteront ils de n’être que des pions dans un enjeu qui n’aurait pas dû dépasser le cadre de la saine gestion communale?
    les Ferneysiens accepteront ils d’être les vassaux de l’ambition d’Etienne Blanc?
    Yellow Dwarf.

    • Un coup de blanc à un meeting UMP! C’est la fête!. J’irai!
      C’est gentil de leurs faire de la pub. Vous avez oublié le lieu, la date et l’heure.

  4. Comment recycler Landreau, usagé de la politique?

    Surtout pas à Ferney, avec un salaire de complaisance qui ne ferait qu’augmenter les impôts communaux hein!
    La solution de la CCPG est la meilleure, afin de mutualiser les frais avec nos frères Gessiens. Il doit bien y avoir moyen de dégager un poste de chargé de mission aux déchèteries (qui sont en plein boum).
    Vive le tandem Blanc-Raphoz, pour ne plus voir la vie en rose en Tiocanie.

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