Il a tout fait, Christian Landreau. Editeur, vendeur d’introuvables publicités annuelles, héraut solitaire au conseil municipal de Ferney pendant six ans, SDF pour la justice, candidat malheureux soutenu par Blanc et repêché par Raphoz comme délégué au SIVOM.
Le SIVOM, parlons-en. C’est ce mercredi soir que ce syndicat intercommunal à vocation multiple (Prévessin-Moëns, Ornex et Ferney) élit son président et ses vice-présidents. Parmi les candidats, l’OVNI de la politique ferneysienne, à savoir… Landreau. Plus conseiller municipal mais qu’importe ? Il lui suffit légalement d’habiter Ferney (c’est le cas de Landreau, bien qu’on ne lui connaisse pas d’adresse fixe) pour représenter la commune (avec l’aval du conseil municipal, bien sûr) dans ce machin aux vocations vraiment multiples et rarement passionnantes (gestion de bâtiments et de bassins de rétention, subventions sportives, portage de repas et soins infirmiers au 3e âge…) mais qui présente un gros avantage: rémunérer son président et ses vice-présidents.
Alors Landreau ? 800 ? 300 ? Ou rien du tout ? Eternellement désargenté, Landreau vise bien sûr les 800€ mensuels du président mais se satisferait, au pire, des 300€ d’un vice-président. Ce rien du tout n’accepterait évidemment pas de rester délégué de base et de ne percevoir rien du tout. Réponse dans un peu plus de trois heures…
PS : L’OVNI du SIVOM a un homonyme à Bordeaux. Ce Christian Landreau-là est huissier de justice, ça ne s’invente pas…