Malgré la votation xénophobe du 9 février, les étrangers trouvent parfois mieux leur place en Suisse qu’ils ne peuvent l’espérer en France.
Ainsi, « dans le canton suisse du Jura, accolé au nord-est de la France, le résultat de la votation n’a pas ému outre mesure. Dimanche 28 septembre, la presse helvète s’est contentée de relayer sobrement la nouvelle : le Jura est devenu le quatrième canton (après Neuchâtel, Fribourg et Vaud) de la Confédération helvétique à autoriser, sous certaines conditions, les étrangers à se faire élire au pouvoir exécutif d’une commune. »