Ne parlons pas de la France. Elle n’y est pour rien, la pauvre. Parlons plutôt de l’Etat français. Au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, c’est lui qui impose à tous ses habitants d’avancer au pas de Loi, sans dérogation, compréhension ni intelligence. Etonnez-vous après ça que, pour s’en sortir, certains rêvent d’en sortir !
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Le blog de Candide
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Il me semble que les frontaliers (tout du moins ceux qui les représentent dans les négociations avec l’état) ont fait une erreur majeure en s’obstinant à vouloir conserver leur statut sans aménagement.
Vu le nombre de frontaliers actuels et futur, vu également les comptes de la SECU, il apparait intenable de rester sur le fonctionnement actuel. Peut être auraient ils du proposer d’augmenter les cotisations personnelles de 50/100 euro par mois (en proportion des revenus et pas seulement de leur age) en échange d’une prise en charge par la CMU à leur retraite (donc l’introduction raisonnable d’une cotisation de solidarité), ou mieux en échange de pouvoir rester assuré par leur assurance privée une fois la retraite acquise (par exemple votre assurance privée à laquelle vous cotisez à 50 ans est obligée de vous garder à votre retraite).
Peut être ont ils évoqué ces scénarios avec les assurances pour faire des propositions communes et concertées à l’état, mais je n’en trouve pas trace. C’est dommage…
J’imagine (et j’espère) que leurs représentants, entre aujourd’hui et le jour du vote formel du budget de la SS vont multiplier les actions sur le terrain MAIS AUSSI FAIRE DES PROPOSITIONS CONCRETES ET CREDIBLES… il en va de la survie de la carte sanitaire du bassin lémanique autant Suisse que Français et de l’économie de toute la région!
PM Philipps