Il en perdrait presque ses couleurs UMP, l’encore jeune loup Blanc. Depuis 1991, il faisait joujou avec un surprenant légo composé de pièces hétéroclites, impossibles à emboîter les unes dans les autres mais finalement bien agréables à piétiner: Pruvost, Tavier, Seinturier…
Et voilà-t-il pas que ces pièces rapportées ne veulent plus jouer dans la cour de Divonne. l’encore jeune loup Blanc va se retrouver tout seul avec ses osselets et sa carcasse. Du coup, il chiale comme un gosse (Dauphiné, 30.1): « C’est impensable et ahurissant. J’espère que l’opposition va se ressaisir, pour le respect des Divonnais et l’honneur de la politique. Il faut une opposition pour que le débat existe…. »
Honneur, quel honneur ? Débat, quel débat ? Plus encore que dans d’autres communes gessiennes, l’oppositionn’a cessé d’être réduite aux acquets, au point de devoir profiter de l’absence du député-maire, retenu à l’Assemblée, pour pouvoir en placer une.
L’aventure de l’encore jeune loup Blanc désormais solitaire est à l’image du paysage français. Sous prétexte de garantir la solidité de la majorité, la loi réduit à presque rien le rôle de la ou des oppositions. Par exemple, une liste ayant obtenu 49% des voix n’aura que 25% d’élus et aucun adjoint. Même nantis d’un solide sens civique, les candidats potentiels préfèrent désormais aller à la pêche que se présenter à une élection qui fera d’eux de simples faire-valoir.
Après le Blanc cassis, les Divonnais savoureront désormais le Blanc de Blanc.