Notre Pays de Gex commence à faire ch’nit, avec ses poubelles qui vomissent, ses ruclons au détour des rues et des chemins de campagne. Un problème récurrent. Ferney-Candide l’avait annoncé : le Pays de Gex ne digère plus très bien sa frénésie de consommation…
Merci à Plantu d’avoir campé ce Voltaire abasourdi par l’actualité de notre temps. Au rythme où va l’Europe, la coupure de courant peut intervenir d’une minute à l’autre…
On a trouvé ça dans le DauBé:
Pourvu que le coq de l’église ne chasse pas le bouc de la mairie !
Dans la (pittoresque) rubrique « France voisine » de la Tribune de Genève, un nouveau cas de délinquance transfrontalière.
Comme dirait Bleudgex, la journaliste a oublié de signaler que les éléphants du PS gessien, bien qu’en voie de disparition, n’ont rien à craindre: personne ne prend leurs défenses.
Dans l’affaire de prise illégale d’intérêts, la justice a « presque blanchi » Bertrand-du-Déclin. Tout est dans le presque. Pas noir mais pas tout à fait blanc. Quelque chose comme crème, gris, café au lait ou terre du Jura…
N’empêche ! Si Bertrand n’a pas complètement gagné, son opposante acharnée – que les mauvaises langues sobriquètent « La Chenulle » – a tout perdu. Une question refait surface: si les faux documents qu’elle attribuait à Bertrand n’ont pas été fabriqués à la mairie, où se les est-elle procurés ?
Bref, Bertrand-du-Déclin reprend toute sa place à Saint-Genis. Par la grâce du Conseil général (de gôche), il pourrait même diriger à nouveau les Monts-Jura. Si ça continue comme ça, le chef BoBouBou devrait se méfier: Bertrand va finir par lui piquer la Communauté de communes.
« C’est un peu facile de la part de Bertrand de se victimiser ». Ainsi parle Etienne Blanc. Pour lui, si les délégués de la CCPG n’ont pas renouvelé le mandat de vice-président qu’occupait jusque-là Bertrand-du-Déclin, c’est bien fait pour lui : « Quand on veut être élu, il faut peut-être faire une démarche auprès de la majorité… » Bref, le révolutionnaire de Saint-Genis aurait dû s’inspirer des bourgeois de Calais. A genoux et la corde au cou. Vive la démocratie gessienne !
Au centre des impôts de Ferney, la responsable terrorisait ses subordonnés. La situation durait depuis 2010. La direction départementale lui avait même offert un « coaching en management » pour tenter de l’amadouer. En vain. Aux dernières nouvelles, elle est toujours en place. Après tout, c’est bien normal. Terroriser son monde, n’est-ce pas justement la mission d’un bon fonctionnaire du fisc ? Elle mériterait au contraire un bel avancement !
Quelle affiche ! La gloire ! Christophe Paillard en héros, à retrouver dans le hors-série du Point : « Les maîtres-penseurs ». Tout Christophe résumé en quelques titres-choc : L’anti-système / Le philosophe des infâmes / Sa vie et ses concepts / A quoi sert-il aujourd’hui?
Sa pensée cultive le plaisir de s’interroger, dit l’affiche. En vente chez votre marchand de journaux…
Malgré ses 80 balais bien tassés, l’ami Pierre reste un passionné de nouveautés. Il a donc acquis, l’autre jour, un barbecue prêt à griller. A midi, sur son balcon du 3ème étage, la flamme d’une seule allumette a suffi à allumer l’engin. Après quoi, en attendant ses invités, Pierre s’est replié dans son salon.
