La Suisse a choisi. Le seul nouveau tram genevois sera celui de Saint-Julien. Quant aux usagers de Ferney et Saint-Genis. ils devront attendre au moins jusqu’à 2019. Et encore, si la Suisse retrouve d’ici là quelques picaillons car, pour l’heure, la caisse « tram » est vide.
Après avoir proclamé, chacun à son tour, qu’il serait le premier des deux à recevoir le tram, Meylan (Ferney) et Bertrand (Saint-Genis) se retrouvent ensemble sur le quai. Cocus sur toute la ligne.
Pour illustrer son tract de campagne à Gex, le candidat Henri Rédier de la Villatte (PS) a choisi un belle photo : deux enfants contemplant le mont Blanc du haut de la crête du Jura. Le hic, c’est que la photo avait été « volée » sur la page Facebook personnelle de son concurrent, Sébastien Charpentier, et que l’auteur de ce tripatouillage, lui-même membre de la liste Rédier, avait pris grand soin d’effacer du cliché un troisième enfant, qui n’était autre que … la fille de Sébastien Charpentier. Vive Photoshop !
Les tracts de Rédier sont passés au pilon. Quant au cliché litigieux, il pourrait tout de même être arraché au purgatoire si, au deuxième tour, les listes Chaprentier et Rédier décidaient de fusionner face à Dunand, dauphin de Paoli. Les bandits corses n’ont qu’à bien se tenir !
Après avoir pris une veste en 2008 face à François Meylan, voilà que Fabienne Faure la retourne cette année au profit de ce même Meylan ! Est-ce bien à un autre Faure, Edgar de son prénom, que l’on doit cette maxime éternelle : « Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c’est le vent » ?
Mais après tout, est-ce si surprenant ? Après avoir été chef de cabinet d’Etienne Blanc (UMP), Fabienne a rejoint celui de Pierre-Etienne Duty (apparenté UMP) puis a pris sa carte au MoDem, juste à temps pour se présenter contre Duty ? Et contre Meylan … Une triangulaire qui laissa Duty sur le carreau et vit Meylan devancer Faure de quelques voix.
A l’époque, Meylan aurait bien voulu entrer au MoDem mais la place était déjà prise. Aujourd’hui, François et Fabienne sont l’un et l’autre au PS, mais plus au même endroit. Fabienne travaille pour la Région Rhône-Alpes à Bruxelles tandis que François brigue un second mandat contre Raphoz, numéro deux de la liste Faure en 2008 ! Allez dire après ça que la politique n’est pas passionnante…
«Via sa page Facebook, le PS Pays de Gex harcèle plusieurs militants de la Jeunesse socialiste depuis le vote du 9 février. Il nous menace de nous exclure de l’Internationale socialiste, c’est une ingérence intolérable», affirme Brice Touilloux, responsable de la Jeunesse socialiste genevoise. La faute à qui ? Aux citoyens suisses qui ont eu le mauvais goût de voter, le 9 février, contre l’immigration massive. Et au PS genevois qui, même s’il déplore ce vote, a eu le toupet de le déclarer « démocratique ». C’est vrai qu’en France en général et au PS en particulier, la voix du peuple ne pèse pas toujours bien lourd…
Du coup, Touilloux demande à son tour que le PS gessien soit exclu de l’Internationale socialiste. Quand François Meylan, maire PS de Ferney, voit sa cité comme « un quartier de Genève », on croit rêver !
Rassurez-vous, Ginot ne fera pas de petits à Ferney. La preuve : il a finalement eu ses anglais sur la couverture (de son tract, bien sûr)…
Pierre Ginot est tellement brillant qu’il fait de l’ombre à Voltaire. A moins que ce ne soit le contraire…
La méthode au Ginot n’est pas sûre, tous les enfants du baby-boom vous le diront. Son taux de pénétration reste faible. Pour éviter une catastrophe, mieux vaudrait se retirer. Sans oublier de passer l’éponge ensuite.
« Simple erreur de jeunesse. Le petit Alexandre n’avait que seize quand il est entré au FN. Il n’y est resté que quelques mois » Voilà en gros la réponse que fait Daniel Raphoz lorsqu’on lui parle de la présence d’Alexandre Coulon sur sa liste « Ferney-Voltaire Valeurs communes ». Ouais…
Par Alex Décotte
A la lecture d’un récent message du PS gessien sur Facebook, la question mérite au moins d’être posée, histoire de remettre les pendules à l’heure.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »
A son tour, saint Landreau ouvrit les bras et dit aux Ferneysiens: « Je garde des places pour des personnes, la campagne aidant, qui peuvent se découvrir une envie de s’investir pour la collectivité ». (Pays Gessien, 9/1)
A la manière du Christ du Corcovado régnant sur Rio, saint Landreau se verrait bien descendre sur terre du côté de Ferney. Ne lui manquent plus que deux denrées plutôt rares en rase campagne, les électeurs… et les clous.