Entre Ferney et Prévessin, la chasse est ouverte. C’est à celui qui tirera le plus vite sur le P.L.U. de l’autre. Ferney – et le Conseil général – souhaitent la création d’une voie de contournement de Ferney par l’ouest. Pour éviter le château de Voltaire, la route devrait passer, partiellement, sur le territoire de Prévessin. Niet ! Comme dans la fable de l’huître et des plaideurs, c’est une troisième larronne, Frédérique Giriat, mairesse d’Ornex, qui a officiellement proposé une solution radicale: regrouper Ferney, Ornex et Prévessin en une seule commune. Ce qui faciliterait sans doute les choses mais signifierait aussi un seul maire au lieu de trois. En période électorale, il va falloir en trouver au moins deux pour se sacrifier sur l’autel de l’union. Des candidats à la non-candidature, ça ne court pas les chemins.
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Tétaine tourne comme une hélice
Comment concilier urbanisme et développement durable ? Après avoir coupé une bonne partie des bois de Ferney, Tétaine pourrait y ériger des éoliennes. Il ferait ainsi coup double: produire de l’électricité à bon marché et empêcher les petits avions de décoller de la piste B, qui n’a pas d’exitence légale mais constitue la plus grande gêne sonore pour les Ferneysiens. Remplacer les hélices en l’air par des hélices au sol, en quelque sorte.
Les casseroles de Tabellion
Aux dernières nouvelles, le tabellion Pascal Meylan, qui fut simultanément maire et notaire de Ferney, va faire don de sa collection de poteries à la mairie. Et les casseroles, il se les garde?
L’UMP tire à Blanc
Les députés UMP ont bien compris ce que le petit Nicolas entendait par ouverture. A commencer par l’encore jeune loup Blanc, qui a déjà commencé à battre le rappel pour les municipales et, donc, pour la composition de la Communauté de communes.
Aujourd’hui, au sein de la Communauté, l’ouverture se limite à un ouvert et deux entr’ouverts. Dans l’ordre, Bertrand l’Empoudré, Linglin le Pianiste et Maurin le Sourcier. C’est peu, mais c’est encore trop pour pour un déjà vieux loup. Le Pianiste et le Sourcier, il s’en charge. Mais l’Empoudré, ça contibue à le grattouiller.
Du coup, Blanc a dès maintenant choisi de soutenir, pour les municipales à Saint-Genis, la pâlotte Chenu contre le bel Empoudré. Même chose à Ferney, où il fera compagne pour Tétaine Duty, « même s’il est nul » (sic), ne serait-ce que pour barrer la route à son intime ennemie, Fabienne Faure alias Miss Modem.
Elue régionale, Miss Modem a, aux yeux de Blanc, au moins trois défauts impardonnables: s’être inscrite à Divonne sur la liste du député-maire pour mieux le lâcher ensuite, s’être présentée contre lui aux législatives et, enfin, avoir trahi Tétaine Duty auquel il l’avait chaudement recommandée comme chef de cabinet.
Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, disait Edgar Faure, c’est le vent.
Un Poète dans la Ville
Les premières lignes du Petit Ferneysien (novembre-décembre) nous avaient échappé et c’est malheur. Comme Monsieur Jourdain, Tétaine y fait de la prose à l’insu de son plein gré. Lisez plutôt: « L’été terminé, voici le retour de l’automne qui nous livre ses couleurs chaleureuses et changeantes annonçant l’arrivée prochaine de l’hiver ».
C’est beau comme de l’antique. Mais c’est du toc.
Bon sens, mais c’est bien sûr !
Pour régler définitivement le problème de la circulation automobile dans le pays de Gex, pourquoi ne pas suivre l’exemple de Saint-Genis, qui a mis la rue du Jura en sens interdit dans les deux sens?
La bûche de Noël
L’Etat français a définitivement renoncé à faire appel des jugements le condamnant pour l’abattage des bois de la Bagasse. Pour le préfet tronçonneur, c’est ce qu’on appelle prendre une bûche.
Help taxi
A la demande de l’association ferneysienne des chauffeurs de taxi, la ville de Ferney avait installé à grands frais, à deux pas de la mairie, une belle borne censée permettre aux Ferneysiens de trouver une voiture en moins de temps qu’il ne faut pour composer le numéro. Hélas, cela fait des lustres que personne personne n’a vu le moindre taxi à cet endroit. Descendus du bus F, les passagers n’ont plus qu’à faire du stop pour regagner leurs pénates ou rendre viste à leurs amis.
Pour les chauffeurs de taxis ferneysiens, il est autrement rentable d’aller se poster au secteur français de l’aéroport. Là au moins, ils peuvent espérer de belles et bonnes courses à Chamonix ou Mégève. Les passagers pour Prévessin ou Versonnex attendront.
Poste à plein temps
La poste de Ferney a été fermée pendant près de trois semaines, en octobre, pour permettre des travaux de réhabilitation de la salle abritant les guichets réservés au public. Le résultat dépasse toutes les espérances! Le nombre des préposés n’ayant pas augmenté, l’attente est toujours aussi longue. Elle est aussi, désormais, bien plus inconfortable. Le maigre espace réservé à la clientèle a été amputé d’un bon tiers pour permettre la création d’une boutique censée proposer quelques objets d’une incertaine utilité. Impossible de s’y approvisionner: la vendeuse est aux abonnés absents. Rehaussé de la présence d’une chaise de bureau et d’un majestueux écran plat, un splendide meuble a également été ancré au beau milieu de la salle d’attente. A quoi sert-il ? Mystère! Aucun employé n’y a encore posé ses nobles fesses, du moins aux heures d’ouverture. Quant aux clients, ils doivent se faufiler tant bien que mal entre ces nouveaux obstacles. La file s’allonge jusque sur le palier et, l’ouverture des portes étant automatique, la Poste se transforme en maison des courants d’air. Pour les clients comme pour les postiers, l’hiver sera rude.
Dernière minute, lundi 26 novembre au matin: la boutique est ouverte. Le préposé est même drôle et avenant. Les clients doivent désormais prendre un numéro. Un panneau électronique les appelle dans l’ordre d’arrivée, ce qui évite de se ranger à la queue leu-leu. Mais le meuble central est toujours là, toujours inoccupé et, faute de place, les clients s’amoncellent dans ce qui reste de place à l’intérieur, ainsi que dans le sas et, parfois, sur le perron. Encore heureux qu’il ait fait beau (air connu)..
Ils va finir par nous bagasser
A propos de l’action menée par les éco-citoyens avec le soutien de centaines de Ferneysiens, Ferney-Candide a déniché un article du Nouvel Observateur (22 avril 2004) montrant bien en quelle estime Duty-Free tient ses administrés:
« Pour le maire divers droite Pierre Etienne Duty, cette action est « un coup médiatique » ourdi par « quelques meneurs à des fins politiques et qui ulcère tous les gens d’ici ». « Tout le monde veut un emploi, une maison, une famille… Si en plus il y a un arbre devant la fenêtre, tant mieux, mais ce n’est pas la priorité », résume cet élégant quinquagénaire, qui ne cesse de vanter les « paysans, les gens des alpages et des pâturages du pays de Gex ». L’homme a ses supporters. « Il veut créer des emplois et dynamiser la région, explique un de ses administrés. On ne va quand même pas y renoncer pour quelques arbres! C’est incroyable que des gamins qui font les singes dans les branches arrivent à foutre un tel bordel! » Il n’empêche. A Ferney, le soutien des riverains aux « pseudo-écolos rigolos envahisseurs » raillés par le maire est réel et dépasse les clivages politiques habituels. L’action des arbronautes a même été saluée, officieusement, par des élus UMP. »