Culture et confiture

DSC_0049 Paillard

La culture, c’est comme la confiture, moins on en a et plus on l’étale. Christophe Paillard, qui vient d’être élu comme adjoint à la Culture, en a beaucoup mais ne l’en étale pas moins. A la diffèrence de tous ses collègues universitaires, ce grand spécialiste de Voltaire ne se déclare pas voltairien mais « voltairiste », histoire de ne pas mélanger les torchons avec les serviettes. Ce n’est donc pas un cultureux mais un culturiste. C’est sans doute pour ça qu’il bombe le torse.

3 réflexions sur « Culture et confiture »

  1. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Christophe Paillard en est la preuve vivante.
    Alex Décotte

  2. Cher co-rédacteur de Ferney-Candide (qui se trouve en l’occurrence être l’auteur du présent texte),

    Conformément aux dispositions légales en vigueur en France, je tiens à recourir au « droit de réponse » à cet article qui me met personnellement en cause.

    Je tiens à déclarer solennellement que je n’ai jamais pratiqué l’art épineux et, surtout, épuisant du culturisme (à mon grand dam), de sorte que je ne saurais être taxé de « culturiste ».

    Je suis prêt à solliciter en ce sens une attestation de mon épouse et de mon médecin : mon torse n’a hélas rien de musclé ! J’ai beau le bomber pour prétendre le contraire, c’est sans succès…

    Comme tu le dis, le commentaire est libre mais de là à alléguer les différents (avec un accent aigu) universitaires en ce qui concerne la distinction « voltairien/voltairiste », les faits sont sacrés, sinon têtus.

    Sans remonter à un débat ferneysien vieux de plus de six ans, il est d’usage dans la communauté scientifique de distinguer ces deux termes.

    Est voltairien ce qui se rattache à Voltaire (exemple : « l’héritage voltairien », « l’écriture voltairienne ») ou ce qui se revendique de lui (« la monarchie de Juillet, la IIIe République étaient voltairiennes »).

    Est voltairiste celle ou celui qui s’affirme, à tort ou à raison, spécialiste de Voltaire.

    On peut donc être voltairien sans être voltairiste (c’est souvent le cas…) mais l’inverse est également vrai.

    La distinction vaut également pour diderotien/diderotiste.

    Une simple recherche sur un célèbre moteur de recherche pourra te convaincre que ces distinctions sont communément pratiquées dans les milieux universitaires.

    Mais peut-être as-tu d’autres informations sur cette utile et fructueuse distinction ? Si tu pouvais me prouver que la communauté scientifique n’y a pas recours, je m’engage à y renoncer derechef. Ceci pour vider un abcès vieux de plus de six ans. Il est temps de passer à autre chose à Ferney. Les sujets ne manquent pas.

    Bien à toi, cher co-rédacteur et journaliste,

    Christophe

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