Divonne-les-Vains

La vanité des Divonnais est aussi naturelle que la source Vidart mais, à la différence de ce maigre filet d’eau, elle a vu son débit augmenter avec la croissance du casino.

C’est sur cette richesse artificielle que le premier vain de Divonne a vu le jour. Il se nommait Marcel Anthonioz (Tonio du Lac pour les intimes) et s’empressa, franc comme un faux jeton du casino, de toiser de sa grandeur les humbles restes du Pays de Gex, dont il était déjà député, comme le deviendrait un jour son successeur, ce pétillant Vain Blanc qui nous donne des aigreurs d’estomac.

Que la négociation n’aboutisse pas, que le groupe Partouche décide de claquer la porte et de fermer boutique, et c’est Divonne qui fait sauter la banque ! A la clé, les milliers d’Euros (7,5 en 2002, 5 en 2008) et pas loin de 300 emplois (sans compter les effets dévastateurs sur le commerce local). Pour Partouche, ce serait une grosse perte mais un signal fort aux autres communes où le groupe possède des casinos.

Le Vain Blanc bluffe en affirmant que la commune pourrait construire et exploiter un autre casino. En combien de temps ? Avec quel argent.

Sur le tapis vert, tous les indicateurs sont au rouge et on broie du noir.

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