Mardi soir, 22 avril. La séance du conseil municipal commence par le choix du secrétaire de séance. Comme par hasard, le Petit Cou(il)lon propose ses services. On se rappelle qu’en matière de rédaction, outre ses multiples fautes d’orthographe et de syntaxe, le Petit Cou(il)on s’est surtout signalé par un Tweet dans lequel il comparait la ministre du Droit des Femmes à une « ministre du Droit des Insectes ». Nous voilà bien partis !
L’An cyclique de Prévessin
Sur les routes comme dans les mairies du Pays de Gex, la roue tourne. En ce lundi de Pâques, la paroisse de Prévessin accueillait l’ultime étape du Tour (cycliste) du Léman Juniors. Pour Aurélie Charillon, la maire fraichement élue, c’était un peu le baptême du feu et l’occasion d’une apparition devant ses fidèles. Certains, probablement en pleine ferveur chrétienne, ont dit qu’elle était canon.
Bleudgex
Coup de chapeau
Une fois n’est pas coutume, nous lançons un grand coup de chapeau à Étienne Blanc, homme de progrès, qui sait prendre des risques. En tant que maire de Divonne, il faut saluer son sens de l’innovation en matière culturelle. Il a réussi à imposer le festival « les vaches folks » à un électorat conservateur sans se faire renvoyer dans les cordes … à la limite de l’incident diplomatique avec ses braves voisins suisses pour qui ça risque bien de se transformer en festival des nuits blanches.
Gex: dernière visite
Chargé à Blanc
Grosse inquiétude à la rédaction de Ferney-Candide : notre souverain local et (presque) absolu, Étienne Blanc, semble atteint par la folie des grandeurs. Va-t-il sacrifier son cher Pays de Gex sur l’autel de ses ambitions?
Un arrière-goût de Bleudgex
Copains comme cochons (roses)
7 avril 2014
La presse locale s’est gargarisée de la défaite de François Meylan, membre éminent du PS et maire sortant. Lourde erreur ! Dans les faits, c’est bel et bien le Parti socialiste qui a gagné les élections à Ferney. Jugez plutôt !
Honte !
Dans les jours qui ont précédé la passation de pouvoir à la mairie de Ferney, un document a été anonymement affiché sur le panneau jouxtant la salle du conseil municipal. Ce document, Candide en avait pris connaissance quelques jours plus tôt. Il lui avait été communiqué par une de ces bonnes âmes qui fleurissent en période électorale, faisant feu de tout bois pour abattre l’adversaire. Au besoin en tentant d’instrumentaliser un journal, Ferney-Candide, qui en a vu d’autres en quarante ans et qui, bien sûr, n’était pas tombé dans le panneau, refusant de publier un document relatant des faits prescrits depuis bien longtemps.
Troisième tour à Ferney
Samedi après-midi, la passation de pouvoir entre le battu (François Meylan) et l’élu (Daniel Raphoz) a pris toutes les allures d’une nouvelle campagne électorale. Dans un discours fleuve, François Meylan a énuméré, sans en oublier aucune, toutes les réalisations de sa mandature.
Il a également copieusement invectivé plumitifs et épiciers enrichis, coupables selon lui de l’avoir bassement agressé, avant d’annoncer que, contrairement à ses déclarations à la presse, il tiendrait bien son rang de premier opposant au conseil municipal de Ferney et son poste de délégué à la Communauté de Communes.
De plus, François a annoncé la renaissance de son association Ferney-à-Venir, initialement créée voilà une quinzaine d’années pour lui permettre de conquérir le pouvoir. Après Sarkozy 2017, aurons-nous droit à Meylan 2020 ?
Deux François au rancart
Dans le bureau désormais vide du maire sortant, la foule des grands jours se bousculait, samedi, pour voir où avait trôné le seigneur des lieux, six années durant. On se serait cru en Roumanie, après la chute de Ceausescu, lorsque le Bucarestois libérés purent découvrir pour la première fois les fastes de la villa présidentielle…
Mais ici, point de fastes. Point de rien, d’ailleurs. Le bureau, le fauteuil, le cordon orphelin d’un ordinateur envolé, quelques chaises, un dossier vide. Et la photo du président. Enfin, d’un président. Celui de Sarko, que François avait hérité en arrivant en 2008. Mais plus trace (hormis la marque du crochet) du portrait de Hollande, accroché en 2012. Deux François socialistes ont donc abandonné la place, ensemble, de samedi 5 avril.
Le sortant voulait-il ne laisser à l’entrant que la figure droitière de Sarko? Ou le priver de la caution socialiste de Hollande ? A moins que François ait simplement emporté son icône pour se recueillir à domicile… Prions pour les deux François ! Ils en auront bien besoin l’un et l’autre.
Tromperie sur la marchandise : ils ont fumé un adjoint
En un seul coup, samedi, le nouveau maire de Ferney a grillé toutes ses cartouches en présentant et faisant élire tous les huit adjoints auxquels il a droit.
Certains observateurs lui conseillaient de se limiter, dans un premier temps, à cinq ou six adjoint sûrs, le temps d’observer et de comparer l’efficacité de quelques nouveaux élus de sa liste, avant de les propulser en pleine lumière. Que nenni ! Pendant les six ans à venir, Raphoz ne pourra faire appel à aucun adjoint nouveau. Et surtout, il ne pourra se défaire d’aucun des huit promus. Voilà qui lui réserve quelques surprises…
Surprise aussi pour les électeurs. La tradition veut que les adjoints soient choisis dans l’ordre de la liste. Or, Pierre-Marie-Philipps, portant le dossard numéro 5, ne sera pas adjoint tandis qu’Eric Béchis, portant le numéro 13, le sera. Si la liste Valeurs communes présentée au deuxième l’avait été dans cet ordre, Raphoz aurait-il eu les 19 voix nécessaires à sa victoire au finish ?











