22 ars 2008: Le soufflé est retombé

C’était hier et c’est déjà du passé. Les passions se sont déjà rendormies. La neige et le frimas de cet arrière-hiver n’en sont pas la seule cause.

Malgré un taux d’abstention inexplicablement élevé, les Gessiens se sont passionnés pour ces élections municipales et l’histoire leur a donné raison. Les coups de théâtre ont été nombreux. Thoiry, Cessy, Ornex, Ferney. Nulle part le combat n’était gagné d’avance, hormis dans les fiefs historiques des caciques de la politique, Paoli à Gex, Juliet à Farges et, bien sûr, Monsieur 100%%, l’encore jeune loup Blanc, à Divonne. Saint-Genis et Prévessin sont restés à leurs maires sortants, plus soucieux du bien-être de leurs administés que des courbettes politicardes..

Du coup, même s’il n’a pas trop à craindre pour sa réélection à la tête de la Communauté de Communes, Blanc devra tenir compte d’une entité en cours de formation: Ferney, Ornex, Prévessin et, pourquoi pas, Saint-Genis. Si ces quatre communes-là réussissent à définir entre elles quelques solides lignes de conduites, elles pèseront sur le cours, jusque là mièvre et timoré, de l’histoire gessienne.

Sans oublier que le Conseil général de l’Ain a basculé. Désormais, les principaux interlocuteurs de la Communauté, Département, région, sont à gauche. Il ne sera pas interdit, bien sûr, de rester sarkozyste. Mais ce ne sera plus une assurance-vie. L’encore jeune loup blanc, qui a peut-être senti le vent tourner, s’imagine déjà une promotion à la tête de la Région. Chiche qu’on va être obligés de le garder ici ?

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