Encore plus cons que le petit Cou(il)lon

 

Candide s’était fait un plaisir de retranscrire l’insoutenable prose tweetée en 2012 par Alexandre Coulon. Cela n’excuse en rien une autre prose affichée sur sa porte la nuit dernière : « Un ancien du FN aux commandes des Jeunesses UMP de l’Ain se présente à Ferney … et il habite ici !!!!!! »

Affiche CoulonMwA l’époque, la petit Cou(il)lon avait au moins une excuse : la bêtise et l’inculture. Les auteurs de cette vilénie n’en ont, eux, aucune. La preuve ? Ils ne font aucune faute d’orthographe là où le petit Cou(il)on en aurait fait cinq. Ce sont donc des gens éduqués qui se sont livrés à ça.

Jude

Le temps des pogroms n’est pas révolu. Dans l’entre-deux-guerres déjà, on plaquait déjà des affiches, mais c’était sur la porte des Juifs. Chacun connaît la suite.

 

Pas si candides que ça

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Ultime salve de commentaires sur le site de Ferney-Candide. Certains d’entre eux, plus partisans que critiques, relèvent quasiment de la campagne électorale, dont on sait qu’elle s’est terminée vendredi à minuit. Opposé à toute forme de censure, Candide a néanmoins décidé de les publier. Advienne que pourra.

La censure, parlons-en, justement. Depuis que Candide accueille des commentaires (plus de six mois), aucun n’a jamais été censuré, modifié, réduit. Il en ira de même à l’avenir, la rédaction se réservant cependant d’écarter les propos racistes, sexistes, diffamatoires, offensants ou susceptibles, par leur contenu, de traîner leur auteur et/ou Ferney-Candide en justice.

Il nous semble aujourd’hui nécessaire de revenir sur certains commentaires de la nuit :

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A propos de l’article « La clique et la claque », Camille Loichemol écrit : « Cet article est très approximatif, voire mensonger, puisque non seulement j’ai moi-même aperçu des colistiers de François Meylan au premier rang, mais surtout aucun d’entre eux n’a pris la parole hier. »

Il y avait en effet des élus Meylan dans les premiers rangs, dont plusieurs de ses adjoints. Il n’ont pas pris la parole, c’est vrai. A notre sens, ils auraient au contraire dû le faire pour calmer les piailleurs de fond de salle qui leur étaient manifestement acquis et qui, loin d’enrichir le débat démocratique, ont sciemment et délibérément rabaissé le débat. . Protégez-moi de mes amis, dit le proverbe, je m’occupe de mes ennemis…

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François Chatillon écrit : « Cher Alex, ta rancune envers François Meylan te conduit-elle à faire de Ferney-Candide le journal de l’UMP ? » La question serait offensante si elle n’était risible. A eux seuls, nos récents articles autour de la « Fusion Confusion » en attestent. Si François perd ces élections, il n’aura pas été battu par l’UMP ni par ma supposée rancune mais par lui-même. Je ne voterai pas pour la liste Raphoz, ne serait-ce pour protester contre la présence du petit Cou(il)lon mais je ne voterai plus pour Meylan, respectable dans sa vie personnelle, intéressant dans son – récent – positionnement politique mais nul dans ses rapports avec quiconque ne pense pas comme lui.

« Triste fin de carrière pour celui qui fut de tous les combats… », ajoute François Chatillon. De quelle carrière s’agit-il ? Celle de François ou la mienne ? Nos deux carrières ne sont pas terminées, rassure-toi, et notre feu pas éteint. François et moi avons encore de beaux jours devant nous et je le rejoindrai sans doute plus souvent qu’à mon tour dans la dénonciation des inévitables bourdes de l’équipe Raphoz, s’il est élu.

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« Quand je vous lis, je me demande si vous pensez que Ni putes ni soumises n’est pas légitime à demander des justifications sur des propos insultants », écrit Sandrine. NPNS était légitime à demander des éclaircissement quant au tweet 2012 du « petit Cou(il)lon ». Elle en avait même le devoir. Mais que ne l’a-t-elle pas fait dès qu’elle en a eu connaissance (Ferney-Candide a publié le texte intégral le 7 mars déjà) ? Depuis lors, elle a écrit à Daniel Raphoz (Voir document joint, nous ne disposons pas encore de la réponse de Raphoz). Dans ce très long texte rappelant les bienfaits apportés par NPNS à la souffrance des femmes gessiennes, elle écrit : « En cas d’élection de votre liste, des associations telles que la nôtre seront-elles, au vu des opinions exprimées par l’un de vos  colistiers, persona non grata à Ferney ? » Cette question n’est certes pas aussi insultante que le tweet du « Petit Cou(il)lon » mais elle vaut tout de même son pesant de cacahuètes. Imaginer qu’une liste, quelle qu’elle soit, puisse tourner le dos à NPNS et à la cause des femmes est une sottise. D’ailleurs, Raphoz a immédiatement répondu à ce courrier et proposé une rencontre rapide. Dans ces conditions, il était certes nécessaire que NPNS pose des questions publiques vendredi soir mais il était sans doute excessif de garder le crachoir aussi longtemps, comme d’autres l’ont fait sur des sujets autrement mois cruciaux, dans le but évident de saborder la réunion.

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Pour mettre un terme à cette trop longue diatribe, je reviendrai un instant sur le commentaire de Camille Loichemol qui se termine ainsi : « Je vous trouve très à l’aise avec la vérité, ce qui ne fait pas honneur à votre profession de journaliste. » Mon honneur me tient suffisamment à cœur pour accepter ici, publiquement, que Camille vienne me donner à domicile quelques cours de journalisme. Depuis la création de Ferney-Candide (1974), je m’en suis toujours tenu à une règle simple : Les faits sont sacrés, le commentaire est libre. Peut-être suis-je dans l’erreur tout en croyant avoir raison. C’est un syndrome fréquent, en politique plus encore qu’en journalisme. Au besoin, j’écouterai donc Camille comme on entend le messie. J’ai toujours pensé, en effet, qu’il y avait beaucoup à apprendre de plus jeunes que soi. Même si, comme le dit le proverbe argentin, «  le diable sait beaucoup de choses parce qu’il est diable mais il en sait encore davantage parce qu’il est vieux ».

Alex Décotte

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Leur clique et leur claque

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Jeudi soir, pour soutenir Meylan à la salle du Levant, sa clique était venue faire la claque au premier rang. Vendredi, elle est revenue aux derniers rangs, cette fois pour perturber la réunion de Raphoz. Questions bricolées, déclarations indigestes, rictus indignes, brouhaha organisé, la soirée a été agitée mais, en gardant son calme face à ce corps expéditionnaire d’opérette, Raphoz a finalement retourné le match en sa faveur et sans doute gagné quelques points supplémentaires. Ne restait plus aux agités qu’à prendre leurs cliques et leurs claques comme ils le feront peut-être dimanche, sauf tsunami de dernière minute.

 

 

Buona sera

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Surprise d’un couple d’Italiens résidant à Ferney. Avant-hier soir, le téléphone sonne et une voix inconnue s’adresse à eux dans leur langue maternelle :

– Buona sera. Que se passe-t-il ? Vous habitez Ferney, vous êtes inscrits sur la liste électorale et pourtant, dimanche dernier, vous n’êtes pas allés voter. Dimanche prochain, il vous faut absolument y aller. Et voter Meylan…

La méthode est, paraît-il, légale. Si le citoyen lambda n’a accès aux listes d’émargement que 10 jours après le vote, les candidats peuvent, eux, les consulter dès les jours suivants. Utile pour eux, sans doute, mais désagréable pour les citoyens qui se sentent, du coup, un rien fliqués. Pas de quoi, en tout cas, leur donner envie d’aller voter. D’ailleurs, dimanche, ils seront absents. L’histoire ne dit pas s’ils ont demandé l’asile politique en Italie.

Les Droits des Animaux

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Physicien célèbre, Prix Nobel, pacifiste et antimilitariste convaincu, Alfred Kastler est mort en 1984 mais ses mânes planent désormais sur Ferney où son petit-fils, Jean-Loup, enseigne au Lycée et éduque les Ferneysiens sur la liste de François Meylan. Grand-papa Alfred ayant aussi été président de la Ligue Française des Droits de l’Animal, on se demande bien pourquoi son petit-fils s’insurge tant contre le Ministère des Droits des Insectes prôné sur un tweet malodorant par le petit Cou(il)lon présent sur la liste adverse.

Unité spéciale

François par Loche

 Touchante unité, ce jeudi soir, pour la dernière réunion publique de François Meylan et de son équipe. Grande séance d’autosatifaction, avec cette fois une ostensible participation du public. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Les rois mages de la contrée étaient venus déposer leurs cadeaux au chevet de l’enfant chéri. Un dieu ? Pas encore. Mais déjà beaucoup plus qu’un homme. Quelque chose comme un pape,

Unigenitus

Preux FC 87

 La Bulle Unigenitus date de 300 ans (1713) mais à Ferney, elle n’a rien perdu de son actualité. Elle commence (cf. Wikipedia) par l’avertissement du Christ contre les faux prophètes, surtout ceux qui « propagent secrètement les doctrines du mal sous couvert de la piété et qui présentent sous un jour de sainteté des sectes qui apportent la ruine ». Lisons ensemble, mes frères : « Avec nous, (..), chacun pourra être accueilli et trouver un toit… Avec eux, (..) ce sera le retour du règne des promoteurs… » Eh oui, en l’an de grâce 2014, sur les tracts électoraux de la liste Meylan, les marchands du temple portent le doux nom de promoteurs et le pape François, s’il est réélu, les excommuniera tous. Amen

Infaillible

Lorgnette  FC 46

« Allez en paix, braves gens, nous savons ce qui est bon pour vous ». Pour l’Église catholique romaine, l’infaillibilité pontificale est un dogme selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu’il s’exprime ex cathedra . Pour ses apôtres ferneysiens, l’infaillibilité du maire sortant est un dogme tout aussi incontestable. Pas de place au Paradis pour les mécréants. Dieu était blanc mais Blanc n’est pas Dieu, qu’on se le dise, il est Diable. Toux ceux qu’il touche sont contaminés et seront brûlés en place publique, dimanche à 18 heures