Le Daubé l’annonce ce matin (16.10), Genève lance la traversée de la rade pour 2030.

En attendant, on reste en rade.

Dans les colonnes du Gessien, la grande mode consiste désormais, sur de pleines pages, à dérouler de savantes analyses su l’actualité régionale. Cette semaine, c’est au tour du Grand Genève. On y découvre que le vieux loup Blanc a toujours un joli brin d’humour: Au départ, dit-il,  j’avais proposé la « Communauté urbaine de Genève » mais en abréviations, cela donnait la « Courge ».

A part ça, pas grand chose de nouveau dans cet article, sauf peut-être l’affirmation de son auteur, Yves Gallard: « Depuis Lausanne, on se sent un peu loin de la rade et de son jet d’eau et réclamer son appartenance au Grand Genève ne va pas toujours de soi ».

Notre bon confrère semble ignorer que, loin d’englober Lausanne, le Grand Genève s’arrête plus modestement à Nyon. Il a des excuses: sur son compte LinkedIn, il se présente comme « journaliste polyvalent » habitant la région de Chambéry et ayant appris le journalisme à Toulouse. Polyvalent peut-être. Régional, pas vraiment.

Depuis toujours, la règle d’or du journalisme consiste à bien séparer la publicité et les articles rédactionnels. Partant du principe que « les faits sont sacrés, le commentaire est libre », le journaliste doit en effet avoir toute liberté de critiquer une entreprise, sans se soucier de savoir si celle-ci figure, par ailleurs, au nombre des annonceurs de son journal. Sauf que…

… sauf que, depuis belle lurette, cette règle est allégrement et régulièrement franchie. Impossible, dès lors, de se fier à la teneur d’un article et à ses appréciations.

Dernier gros et bel exemple de cette confusion des genres, ce 16 octobre, dans le Pays Gessien: deux pleines pages à la gloire de deux marques automobiles.

Sous l’article louangeur consacré la Fiat 500X, un tiers de page de publicité pour le garage Fiat le plus proche. Et sous l’article, tout aussi louangeur, consacré à la Volvo XC90, un autre tiers de page de pub pour le garage Volvo !

On nous prend pour des cons, ou quoi ?

Malgré la votation xénophobe du 9 février, les étrangers trouvent parfois mieux leur place en Suisse qu’ils ne peuvent l’espérer en France.

Ainsi, « dans le canton suisse du Jura, accolé au nord-est de la France, le résultat de la votation n’a pas ému outre mesure. Dimanche 28 septembre, la presse helvète s’est contentée de relayer sobrement la nouvelle : le Jura est devenu le quatrième canton (après Neuchâtel, Fribourg et Vaud) de la Confédération helvétique à autoriser, sous certaines conditions, les étrangers à se faire élire au pouvoir exécutif d’une commune. »

Intéressant document publié par Le Monde, à consulter ici.

A Divonne, l’opposition municipale réclame davantage de transparence. Mais que veulent-ils donc de plus ? Voilà plus de 23 ans qu’à la mairie, Etienne Blanc est totalement transparent.

Une belle Maison de la Santé devrait voir le jour dès 2016 à St Genis. En voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Hélas, sur la maquette présentée par le P.i.G-sien figure, en bas à droite, un beau tram des TPG (photographié à l’envers, tout un programme…). S’il faut attendre l’arrivée du tram pour pouvoir se soigner, il va y avoir des morts.

Depuis hier, une pétition est en ligne sur le ouèbe. Elle appelle au rattachement du Pays de Gex… à la Haute-Savoie ! Ne riez pas, c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux même si, 24 heures après son lancement, cette pétition n’avait encore recueilli que 22 signatures.

Voltaire s’est suffisamment battu en faveur de la liberté d’expression pour que nous n’allions pas contester à cet auteur semi-anonyme (« Philippe H. ») le droit d’oser. D’ailleurs, « les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît …» Grâce aux Tontons flingueurs, tout a été dit depuis belle lurette. Le mieux serait donc sans doute de passer cette ineptie par pertes et profits. Et pourtant…

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C’est officiel, les veaux, vaches, cochons et autres choux-fleurs en provenance du Pays de Gex vont à nouveau être considérés comme suisses aux yeux de la législation helvétique. Pour les frontaliers, on risque de devoir attendre encore un peu. « Quota n’a que l’amour », dit la chanson.

Editorial (Alex Décotte), 6 septembre 2014

Et si un député pouvait aussi servir à ça ? Vendredi matin, Etienne Blanc recevait quelques journalistes en sa mairie de Divonne. Pas d’élections en vue et (presque) aucune arrière-pensée politique. Au menu de ce petit déjeuner, les chrétiens d’Irak. Pas vraiment glamour mais déterminant pour l’avenir du monde… et pour notre simple conscience humaine.

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A genoux et la corde au cou, c’est à peu près ainsi que se présente, dans un mail adressé à la Mairie de Ferney, le responsable des fautes d’orthographe imposées aux mânes de Voltaire :

“La faute nous reviens (sic) entièrement”, écrit le PDG de cette entreprise basée en Haute-Savoie. Pour info, ce patron au nom assez imprononçable (même si le Laos dont il est originaire fait partie de la Francophonie) se présente, sur son profil LinkedIn, comme “Directeur générale” (re-sic).

Les nouvelles plaques devraient être posées dans la semaine du 15 au 21 septembre. Chic, juste avant les Journées du Patrimoine! Voltaire s’en réjouit déjà.

Relire les « fautes à Voltaire »…