A Ferney, l’un des premiers exploits du nouveau maire, en 2009, fut d’abattre les peupliers de l’allée de La Tire, si chers aux Ferneysiens. Certes, plusieurs des arbres étaient malades mais l’urgence n’était pas évidente. Face à l’émoi populaire, François 1er s’empressa de promettre que l’allée serait replantée « dès l’année suivante ». Sa langue avait-elle fourché ? Voulait-il dire « dès le mandat suivant » ?
François avait peut-être une idée derrière la tête (ou derrière la tête de son cher Arnaubébé, «responsable des grands projets »). La rumeur avait en effet couru que le futur parc serait bien plus beau sans alignement arboré. Il aura fallu l’obstination de l’administrateur du château, menaçant de recourir en haut lieu, pour qu’Arnaubébé et son maire mettent enfin un peu d’eau dans leurs plantations…
Il y aura bien une allée d’arbres. Et ce seront des chênes. Youpee ! Dans une dizaine d’années, il devrait être possible de se promener à leur ombre. Sauf que… Sauf que les chênes futurs chênes ressemblent comme deux gouttes d’eau à des peupliers, peu connus pour leur ombrage bienfaisant.
A l’occasion des Journées du Patrimoine, en présence de l’administrateur du château (enfin rasséréné), François 1er avait convoqué pour jeter une première pellée de terre sur le premier chêne venu (voir photo). Trop tôt pour le planter en pleine terre. Pour l’instant, il est encore très empoté (le chêne, bien sûr). Les quelques smaiines qui nous séparent de la véritable plantation porteront-elles conseil. Les chênes finalement choisis seront-ils finalement plus conformes à l’attente des utilisateurs ? Réponse au prochain épisode. Jusque-là, n’hésitons pas, tous ensemble, à lancer la pelle au maire.
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