Certain d’être réélu aux prochaines élections municipales à Divonne, l’encore jeune loup Blanc déclare au Point (13.13) « Durant le prochain mandat, nous allons faire de la dentelle ». Pour les Divonnais en particulier et les Gessiens en général, ce sera une sacrée rupture! En politique, il n’avait pas l’habitude de faire dans la dentelle. Sauf avec Tricot, peut-être..

Le 12 décembre 2005, la société IFP (Investissements fonciers et participations, Divonne-les-Bains, gérant E. Rossi) achetait aux anciens propriétaires du château de Voltaire un terrain agricole, inconstructible, de plus de 6 hectares situé sur la commune de Ferney, au prix de 4,7 millions d’euros, ce qui met tout de même le m2 à 68 euros.

Pour cultiver du maïs ou engraisser des veaux, c’est un prix astronomique, évidemment. Mais si cette banale prairie devenait constructible, ce serait une véritable affaire.

Deux ans plus tard, le 14 décembre 2007, l’affaire est dans le sac : le conseil municipal de Ferney entérine le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) sur lequel, miracle, les prés à vaches sont devenus de belles zones urbanisables.

De deux choses l’une : ou bien le promoteur était en 2005 le client d’une exceptionnelle diseuse de bonne aventure, ou bien il avait reçu des assurances quant à l’avenir de ce terrain.

Or, à ce moment-là, le groupe de travail PLU n’avait pas encore étudié le zonage du terrain et, de toute manière, le maire et les autres membres sont tenus à la plus stricte confidentialité.

Alors qui ? Elisabeth Tessier ? Le fantôme de Madame Soleil ? A cette question, le maire de Ferney, répond simplement que les promoteurs ont le droit d’acheter ce qu’ils veulent, au prix qu’ils veulent, et que ça ne le concerne pas. Croyons-le sur parole et courons acheter le nouvel horoscope.

Pour soutenir Ségolène aux dernières Législatives, la section PS du pays de Gex avait créé un joli site ouèbe avec tout plein de chapitres: Gex plique, Gex prime, Gex pause, Gex agère, Gex aspère (sic!).

Gex pire, c’est pour quand ?

Dans un article consacré à la 5è place de Chloé Biessy au concours Miss France, le Dauphiné Libéré (12.12.2007) parle de Geneviève de Fontenoy comme de la « taulière des Miss ». Un grand coup de chapeau à la tôlière !

Chaude ambiance, mercredi 12 décembre, à la salle des Fêtes de Gex. Rédier de la Villatte, membre du groupe d’oppostion à Pas-au-lit, annonce sa candidature aux prochaines municipales et, dans la foulée, aux cantonales.

Représentant du PS dans le pays de Gex, illustre souteneur de Ségolène, il affirme que sa liste sera « ouverte. » Son (ex?)-copain Tireford n’en croit pas un mot: « Le clivage gauche droite n’est pas une bonne chose à Gex. Jusqu’en février, tu étais d’accord pour présenter une seule liste. Les socialistes représentent un faible pourcentage à Gex. Il ne faudrait pas que tu ne roules que pour toi « .

Bref, comme à Ferney, il y aura sans doute, à Gex, deux listes d’oppostion . Pas-au-lit a encore de belles années devant lui.

Pour l’anecdote, aux  municipales de 2001,la liste de Tireford, Rédier et Cie se nommait « Gex ensemble » et son site internet, qui fonctionne toujours, s’appelle Le Dahu, ce fameux animal qui a une patte plus longue que l’autre et qui se casse la figure dès qu’il retourne sa veste. Tout un programme.

« Prévessin-Moëns: les gendarmes invitent les pompiers ». Pas étonnant, ils ont toujours aimé ça.

Dans le pays de Gex, on n’a peut-être pas de tribunal mais on ne devrait pas tarder à avoir un beau procès. La Communauté de Communes a en effet décidé de porter plainte contre la ville de Saint-Genis pour tenter de récupérer 800.000 euros de taxe professionnelle. La CCPG avait émis dès 2005 un commandement de payer contre lequel l’Empoudré avait saisi le Tribunal administratif… et obtenu gain de cause en octobre dernier.

Une leçon qui n’aura convaincu ni Pas-au-lit, parlant de « hold-up » et demandant « un nouveau recours, ne serait-ce que pour l’exemple », ni l’encore jeune loup Blanc, toujours prêt à ferrailler pour dégommer son vice-président et néanmoins ennemi Bertrand.

La suite au prochain numéro, sachant que, de toute manière, ce sont les contribuables (gessiens et/ou saint-genésiens) qui paieront l’avocat.

Pour attirer la clientèle, Champion envoie à domicile une publicité contenant des bons de réduction de quelques dizaines de centimes portant portant sur quelques produits disséminés dans ce magasin, ce qui oblige donc les gogos à faire le tour des rayons, au risque de succomber à d’autres tentations.

Vendredi matin, au Super-Champion de Ferney, une cliente déniche enfin le thon au naturel Petit Navire, affiché à 1,80€, pour lequel la pub promet une réduction « automatique à la caisse » de 0,40€. Mais de réduction, point. A condition d’avoir consciencieusement épluché le ticket de caisse et découvert la supercherie, il ne reste plus qu’à se faire rembourser la différence. Au moins dix minutes…

Et ce n’est pas tout. Deux heures plus tard, le logiciel de Champion n’a toujours pas été modifié et facture toujours au prix fort la boîte de thon. Mieux: sur le présentoir de la caisse, des bonbons Ricola arborent une belle étiquette jaune annonçant une réduction de …. . Mais la machine, elle, n’y voit que du feu et facture au prix fort. Quant au service clients, il affirme crânement qu’il ne s’agit pas des mêmes bonbons.

Bref: Champion peut-être, mais pas super.

L’ancien hôpital de Gex, qui fut un véritable mouroir, accueillera bientôt le siège de la Communauté de Communes. Vu l’état des futurs pensionnaires, ça ne constituera pas un vrai changement d’affectation.

Il fallut bien un beau bateau, le mercredi 7 décembre, pour signer la charte de ce vaisseau fantôme nommé Agglo (Agglomération franco-valdo-genevoise). Le Lausanne, voguant sur les eaux du bi-national et franco-valdo-genevois lac Léman, emportait à son bord d’importantes huites, ce qui ne manqua pas de laisser quelques traces. Ainsi, Jean-Jack Queyranne, président de la Région, rappela-t-il avec fieré que le deuxième collège du Pays de Gex serait implanté à « Pouilly-Saint-Genis ». Quant à Robert Cramer, président du Conseil d’Etat de la République et Canton de Genève, il n’oublia pas de saluer Monsieur de Souza, président de la Communauté de Communes du « Bassin bellegardier ».
Messieurs, encore quelques leçons de géographie avant de nous agglomérer !