Pas au lit ni à l’UMP

Le couple Blanc-Paoli bat de l’aile. Pas-au-lit n’a pas encore demandé le divorce mais il revendique dès maintenant la séparation de corps. Il se sentait à l’étroit, enfermé, bridé dans la grande famille UMP. Pas-au-lit veut retrouver sa liberté, toute sa liberté.

A-t-il soupé des hommes (de l’UMP)? Aurait-il au contraire déjà tissé une idylle avec un autre soupirant, Bayrou par exemple? Pas-au-lit dément formellement. Non, il veut simplement s’inscrire au parti des absents, renoncer au train de sénateur que des coquins lui avaient promis, oublier à jamais la Chambre Haute où il avait tant rêvé de se hisser.

Bref, Pas-au-lit va enfin pouvoir vivre sa vie. Mais chut ! Le vain Blanc ne le sait pas encore.

La croix et la manière

Gérard Dous, correspondant du Daubé à Divonne, avait pris de longue date l’habitude d’écrire à genoux devant notre Saigneur à tous, le très saint et très vain Blanc. Cette fois (DL, 8.3.2009), c’est à plat ventre qu’il se prosterne devant la « croix d’évangélisation » exhibée de bourg en bourg par les émules de Mgr Bagnard, indigne successeur du curé d’Ars.

« Pour les croyants, elle transmet une catéchèse vivante(..). Et pour les non-croyants (..), elle réalisera une évangélisation directe… »

Que Gérard Dous cire les pompes des croyants ses frères, ça le regarde mais, de grâce, qu’il lâche un peu la grappe des mécréants, qui n’ont envie ni besoin de se faire évangéliser, pas plus ici qu’ailleurs.

Frère Dous, allez en paix et foutez-la nous !  Amen.

Caméras cachées

A l’image de Pas-au-lit, maire de Gex et adepte de films trash tournés dans les rues de sa joyeuse cité par des figurants se grattant le nez à l’insu de leur plein gré, la Communauté de Communes s’est mis en tête de fliquer le territoire grâce à un réseau serré de caméras cachées.

Sur le conseil de la Gendarmerie (?), la première étape devait consister à implanter les mouchards aux entrées du Pays de Gex: Faucille, Fort-l’Ecluse et, surtout, voies de communication avec la Suisse.
Officiellement, il s’agit de pouvoir recenser le passage de véhicules suspects avant ou après un casse.

Pour que la mesure soit éventuellement efficace, il faudrait bien sûr que tous les axes d’accès soient dotés de cette coûteuse fantaisie. Or, Ferney n’en veut pas et Prévessin, comme Pougny, n’en veulent plus. C’est donc par là que les casseurs lyonnais se feront un plaisir de nous rendre visite. Et c’est aux frontières camérisées que les braves pékins gessiens se feront piquer au bras de leur maîtresse.

Souriez, vous êtes filmés.

Contrôles ciblés

Depuis que la Suisse fait partie de Schengen, la PAF (Police aux frontières) s’est retirée de la frontière franco-suisse mais est toujours autorisée (c’est bien normal) à effectuer des contrôles dans une bande de 20 km à l’intérieur du territoire français. En principe, elle devrait effectuer ces contrôles sur les grands axes, itinéraires habituels des passeurs de clandestins.

Le mercredi 25 février, la PAF de Bellegarde (4 jeunes policiers en civil, portant brassard) avait choisi la facilité et l’incongruité. A deux pas du poste-frontière de Ferney, elle s’était en effet mise en embuscade au beau milieu… d’un chemin en cul-de-sac (chemin de Colovrex).

Autant dire que ce n’est pas par là que pourrait passer le moindre clandestin en provenance du sud de l’Europe et en route vers la lointaine Angleterre. Non. En fait, au nom de Schengen, ce sont bien les éventuels sans-papiers locaux que traquaient nos Dupont, Dupond, Dupon et Du…

Et c’est pourquoi, dans ce chemin sans issue, ils contrôlaient les personnes rentrant chez elles, au Foyer Charles de Foucault voué à l’accueil de jeunes travailleurs. Pas assez blancs, apparemment, pour être honnêtes… Les passeurs professionnels peuvent dormir sur leurs deux oreilles: la police française ne chasse que le menu fretin. Ce qui ne l’a pas empêchée de repartir bredouille !

Landreau de boudin

Le dénommé Landreau est, comme chacun sait, une bande à lui tout seul. Sur le bulletin municipal de Ferney, il avait en effet pris l’habitude de s’auto-présenter comme « chef de file de la minorité », oubliant du même coup l’existence d’une autre minorité, issue d’une autre liste et autrement plus fournie.

C’est donc très naturellement que les responsables de la mairie, la bonne Franquette en tête, on décidé de supprimer la mention « chef de file ». Quel crime de lèse-majesté n’avaient-ils pas commis! En fin d’après-midi, Landreau est entré, furibard, dans le bureau de la rédactrice du bulletin qui, après avoir subi ses premiers assauts, l’a envoyé chez la bonne Franquette.

Et là, rebelote. Landreau ne se contient plus, vitupère, refuse de quitter les lieux (il est 19h30) et menace de s’asseoir par terre ! Un peu plus et il s’immolait par le feu ! Il a donc fallu faire appel à la police municipale. Il est finalement ressorti de la mairie entre deux gendarmes. Pas grave, il adore ça, les uniformes…

Du rififi dans le Wi-Fi

Pas-au-lit, maire de Gex (en trois mots), communique plus facilement avec les hommes (et avec sa femme, bien entendu) qu’avec le bon dieu. Désireux d’établir une connexion internet sans fil entre les divers services de la commune, il s’était mis en tête d’installer une borne Wi-Fi dans le clocher de l’église, bâtiment communal aux yeux de la loi républicaine.

C’était compter sans Don Camillo. curé de Gex à ses heures, qui s’empressa (par internet ?) d’alerter le diocèse de Belley, bien connu pour son ouverture d’esprit (si, si). Craignant sans doute d’être excommunié, Pas-au-lit s’est finalement résolu à aller planter son Wi-fi ailleurs mais, teigneux comme à son habitude, il vient d’annoncer que ces frais supplémentaires seraient défalqués du budget annuel de réfection de l’église. Vingt dieux !

Charles Millon visé par une enquête préliminaire

Charles Millon est actuellement visé par une enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Paris. L’ancien président de la Région Rhône-Alpes est soupçonné de malversations au sein d’une entreprise de biocarburants dont il fut l’un des dirigeants. Cette enquête pour abus de bien sociaux, faux et recel est confiée à la Brigade Financière. (Politique 09/01/2009)

S’il a besoin d’un bon avocat, Ferney-Candide se fera un plaisir de lui communiquer le numéro de portable d’Etienne Blanc. A moins qu’il ne l’ait déjà…

François Meylan au PS

François 1er, roi de Ferney, a pris sa carte. Pour voyager, ça peut servir. Surtout une carte du PS, dans une période ou Région et Département voguent à gauche. Oui, c’est un scoop et pas une blague, François Meylan a pris sa carte au PS.

Pour la petite histoire, on rappellera que, voilà moins d’un an, il avait fait le forcing pour tenter d’entrer au Modem de Bayrou, dont la représentante ferneysienne était justement son adversaire aux élections municipales, Fabienne Faure. On n’oubliera pas non plus ses affinités avec Corinne Lepage, écolo mollo de la gentry parisienne. Mais il est vrai que les 1,88% de voix de la belle (?) avocate, aux présidentielles de 2002, n’auraient su constituer un vrai moteur pour celui qui, après avoir tenu la mairie de Versonnex puis s’être fâché avec tout ce que le Pays de Gex compte de roitelets, n’aspirait qu’à une chose: le trône ferneysien.

Bref, voici donc François membre du PS. Parce qu’il ne supporte plus Sakozy et le sarkozysme. D’accord, mais c’est aussi le credo de Bayrou. Alors pourquoi le PS ? C’est là qu’on en revient à la bonne vieille politique du donnant-donnant et du gagnant-gagnant. N’oublions pas, en effet, que la Région, puis le Département, ont viré à gauche. Adieu les Millon et autres Verpillière, place aux camarades Queyranne et Mazuir ! Si François 1er veut réaliser ses grands projets pour Ferney, il aura besoin d’eux, ceci expliquant peut-être celà…

On avait suffisamment reproché au cousin et prédécesseur de François 1erà la mairie de Ferney, le tabellion Pascal Meylan, de cacher aux électeurs son allégeance au parti de droite d’alors, le RPR, pour ne pas se poser la question: François annoncera-t-il officiellement la couleur ? Ce qui ferait officiellement de Ferney une ville PS, au grand dam de certains de ses co-listiers qui, secret de polichinelle, penchent plutôt du côté de l’UMP…

Mais est-ce bien au PS français que François 1er a adhéré ? Chez nos voisins suisses, le canton et surtout la ville de Genève sont solidement ancrés à gauche. D’ailleurs, apprenant par une indiscrétion la nouvelle appartenance de François 1er, un des dignitaires socialistes genevois l’a accueilli par ces mots:
– Bienvenue chez nous !

Reste toute de même une question: pourquoi maintenant ? La sarkophobie croissante est-elle la seule cause ? La victoire d’Aubry sur Ségo y est-elle pour quelque chose ? François 1er se verrait-il déjà remplacer le Vain Blanc, actuel et déclinant député UMP à l’Assemblée Nationale ? Ou n’est-ce après tout qu’un simple hobby pour sa retraite à venir ?