Le patron de l’Auberge des Chasseurs, à Echenevex, vient d’être condamné à huit ans de prison pour viol. Le restaurateur n’en était pas à son coup d’essai, à en croire le témoignage de deux autres employées. A l’enseigne des « Chasseurs », un coup est si vite parti…
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Du rififi dans le Wi-Fi
Pas-au-lit, maire de Gex (en trois mots), communique plus facilement avec les hommes (et avec sa femme, bien entendu) qu’avec le bon dieu. Désireux d’établir une connexion internet sans fil entre les divers services de la commune, il s’était mis en tête d’installer une borne Wi-Fi dans le clocher de l’église, bâtiment communal aux yeux de la loi républicaine.
C’était compter sans Don Camillo. curé de Gex à ses heures, qui s’empressa (par internet ?) d’alerter le diocèse de Belley, bien connu pour son ouverture d’esprit (si, si). Craignant sans doute d’être excommunié, Pas-au-lit s’est finalement résolu à aller planter son Wi-fi ailleurs mais, teigneux comme à son habitude, il vient d’annoncer que ces frais supplémentaires seraient défalqués du budget annuel de réfection de l’église. Vingt dieux !
L’Empoudré et la poudreuse
Nouveau président du Syndicat Mixte des Monts-Jura, l’Empoudré Bertrand, maire de Saint-Genis, vient de se faire tailler une bavette par son collègue et pas vraiment ami, Pas-au-lit, maire de Gex,qui l’appelle ironiquement « l’homme des neiges ». Abominable !
Charles Millon visé par une enquête préliminaire
Charles Millon est actuellement visé par une enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Paris. L’ancien président de la Région Rhône-Alpes est soupçonné de malversations au sein d’une entreprise de biocarburants dont il fut l’un des dirigeants. Cette enquête pour abus de bien sociaux, faux et recel est confiée à la Brigade Financière. (Politique 09/01/2009)
S’il a besoin d’un bon avocat, Ferney-Candide se fera un plaisir de lui communiquer le numéro de portable d’Etienne Blanc. A moins qu’il ne l’ait déjà…
François Meylan au PS
François 1er, roi de Ferney, a pris sa carte. Pour voyager, ça peut servir. Surtout une carte du PS, dans une période ou Région et Département voguent à gauche. Oui, c’est un scoop et pas une blague, François Meylan a pris sa carte au PS.
Pour la petite histoire, on rappellera que, voilà moins d’un an, il avait fait le forcing pour tenter d’entrer au Modem de Bayrou, dont la représentante ferneysienne était justement son adversaire aux élections municipales, Fabienne Faure. On n’oubliera pas non plus ses affinités avec Corinne Lepage, écolo mollo de la gentry parisienne. Mais il est vrai que les 1,88% de voix de la belle (?) avocate, aux présidentielles de 2002, n’auraient su constituer un vrai moteur pour celui qui, après avoir tenu la mairie de Versonnex puis s’être fâché avec tout ce que le Pays de Gex compte de roitelets, n’aspirait qu’à une chose: le trône ferneysien.
Bref, voici donc François membre du PS. Parce qu’il ne supporte plus Sakozy et le sarkozysme. D’accord, mais c’est aussi le credo de Bayrou. Alors pourquoi le PS ? C’est là qu’on en revient à la bonne vieille politique du donnant-donnant et du gagnant-gagnant. N’oublions pas, en effet, que la Région, puis le Département, ont viré à gauche. Adieu les Millon et autres Verpillière, place aux camarades Queyranne et Mazuir ! Si François 1er veut réaliser ses grands projets pour Ferney, il aura besoin d’eux, ceci expliquant peut-être celà…
On avait suffisamment reproché au cousin et prédécesseur de François 1erà la mairie de Ferney, le tabellion Pascal Meylan, de cacher aux électeurs son allégeance au parti de droite d’alors, le RPR, pour ne pas se poser la question: François annoncera-t-il officiellement la couleur ? Ce qui ferait officiellement de Ferney une ville PS, au grand dam de certains de ses co-listiers qui, secret de polichinelle, penchent plutôt du côté de l’UMP…
Mais est-ce bien au PS français que François 1er a adhéré ? Chez nos voisins suisses, le canton et surtout la ville de Genève sont solidement ancrés à gauche. D’ailleurs, apprenant par une indiscrétion la nouvelle appartenance de François 1er, un des dignitaires socialistes genevois l’a accueilli par ces mots:
– Bienvenue chez nous !
Reste toute de même une question: pourquoi maintenant ? La sarkophobie croissante est-elle la seule cause ? La victoire d’Aubry sur Ségo y est-elle pour quelque chose ? François 1er se verrait-il déjà remplacer le Vain Blanc, actuel et déclinant député UMP à l’Assemblée Nationale ? Ou n’est-ce après tout qu’un simple hobby pour sa retraite à venir ?
Divonne-les-Vains
La vanité des Divonnais est aussi naturelle que la source Vidart mais, à la différence de ce maigre filet d’eau, elle a vu son débit augmenter avec la croissance du casino.
C’est sur cette richesse artificielle que le premier vain de Divonne a vu le jour. Il se nommait Marcel Anthonioz (Tonio du Lac pour les intimes) et s’empressa, franc comme un faux jeton du casino, de toiser de sa grandeur les humbles restes du Pays de Gex, dont il était déjà député, comme le deviendrait un jour son successeur, ce pétillant Vain Blanc qui nous donne des aigreurs d’estomac.
Que la négociation n’aboutisse pas, que le groupe Partouche décide de claquer la porte et de fermer boutique, et c’est Divonne qui fait sauter la banque ! A la clé, les milliers d’Euros (7,5 en 2002, 5 en 2008) et pas loin de 300 emplois (sans compter les effets dévastateurs sur le commerce local). Pour Partouche, ce serait une grosse perte mais un signal fort aux autres communes où le groupe possède des casinos.
Le Vain Blanc bluffe en affirmant que la commune pourrait construire et exploiter un autre casino. En combien de temps ? Avec quel argent.
Sur le tapis vert, tous les indicateurs sont au rouge et on broie du noir.
Poker menteur
Avant de sabler le Crémant du Bugey, notre Vain Blanc ferait peut-être mieux de mettre un peu d’eau dans son vin avant d’aller fêter la nouvelle année au Casino. C’est en effet chaud bouillant entre notre valeureux député-maire et le groupe Partouche, propriétaire du Domaine de Divonne (casino, hôtel de luxe, salle de spectacle, golf,). En cause, les 15% de ses bénéfices que le casino verse depuis des lustres à la commune.
L’accord est arrivé à échéance et, à l’heure des vaches maigres, chacun tente de tirer la couverture à soi. S’il ne veut pas que Divonne, qui se croit riche grâce au casino, retombe sur le plancher des vaches, le Vain Blanc doit obtenir un pourcentage un peu plus fort sur des bénéfices en large baisse. Au contraire, s’il ne veut pas déposer les plaques dans un avenir proche, le groupe Partouche doit serrer les boulons en rognant sur ce pourcentage. La négociation aurait dû être bouclée le 31 octobre.
Les partenaires se sont accordé un délai supplémentaire de six mois. Les joueurs sont tapis. Le quitte ou double est annoncé pour le 31 avril.
Vain Blanc et gros dossiers
Pendant que le vain blanc ne s’est pas encore tiré, il faut le voir. Et l’écouter. Il sera « plus actif sur des sujets lourds, plus présent à Paris, afin de sortir de très gros dossiers ». Parmi les « très gros dossiers », il en est un qui lui tient particulièrement à coeur: obtenir l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) pour le vin du Bugey (qui fait partie de sa circonscription). Le Vain Blanc, ça ne se boit pas, ça se déguste.
L’année du soulèvement
François 1er, roi de Ferney, n’y va pas par quatre chemins. Après un petit mot pour les personnes en difficulté (on y pense surtout en hiver) et quelques circonvulutions pour ne pas passer pour « trop rétrograde », il se prépare tout simplement à prendre la Bastille: l’Etat « est trop répressif, qui monte les gens les uns contre les autres. J’aurais voulu commencer l’année avec un préfet qui nous écoute mais ce n’est pas le cas ».
Tant d’incompréhension, tant d’injustice, ne peuvent déboucher que sur la révolte, voire la révolution. 2009 sera l’année « du soulèvement des gens, dont la colère est pour l’instant contenue ».
François 1er marchant en tête des manifestants avec, au bout d’une pique, la tête du préfet, on s’en lèche déjà les babines !
Les grandes résolutions des petits marquis
En avant-première (31.12), les ténors gessiens (qui manquent plus de souffle que de voix) livrent au Daubé les résolutions qu’ils développeront à leurs communiers, à l’occasion de voeux accompagnés – ou non – de petits fours.
– Bernard Tardif (ah bon, ça ne s’écrit pas comme ça?) pensera à la Réserve du Haut-Jura, ce qui le confirmera dans son éternel rôle de sous-officiel de réserve.
– Christophe Bouvier (Cessy), n’aura pas une minute pour lui. Et pour ses administrés, il en aura deux ou trois ?
– Pompier bon oeil, Gérald Dentinger voudrait avoir assez de temps pour profiter de ses petits-enfants. Il pourrait les faire garder par Jocelyne, non?
– L’Empoudré Bertrand vieillit. Encore un mandat et il s’excusera d’exister: « Plus je vieillis, plus j’ai de l’humilité ». Ceux qui connaissent son humilité le trouvent décidément de plus en plus jeune.
– Jean-Paul Laurenson (L’Or pour les intimes) se partagera entre la tranchée couverte de Meyrin, qu’il supervise, et le tunnel financier de sa commune, qu’il creuse.