Gland voyage

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Le bel arbre que François 1er avait exhibé et planté dans le futur parc de La Tire ne serait-il pas le bon ? Aux dernières nouvelles, ce choix – qu’on croyait définitif – ne se fera que le 15 octobre, près de Chambéry.

Notre gland maire, dans sa munificence, vient même d’inviter tous les conseillers municipaux à une petite balade sur place. Départ à 7 heures du matin, retour en soirée. Qui va payer le déplacement en car et le joyeux repas de midi ? Les Ferneysiens se le demandent encore…

Pas gland espoir

 

Bois Gegout

François 1er, maître de Ferney et de l’Univers, était tout fier de transférer les compétences communales à la CCPG, en particulier pour le futur (?) machin censé apporter la gloire internationale à proximité du Pirate. Première conséquence: la CCPG vient de faire connaître (discrètement) son intention d’abattre cinq grands, vieux et beaux chênes à la périphérie du magasin Dia.

François pourra toujours replanter les glands au parc de La Tire.

L’Horlogerie ne sera pas à l’heure

 

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Projet immobilier au centre de Ferney, L’Horlogerie risque bien de ne pas arriver à l’heure. Par référé, des voisins viennent en effet d’obtenir l’arrêt des travaux (qui n’avaient d’ailleurs pas vraiment commencé). Ce qui avait en revanche commencé, ce sont les ventes d’appartements. Pourvu que les acheteurs n’y laissent pas la chaîne et la montre!

Une place Bertrand à Ferney

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Hubert Bertrand bientôt roi à Ferney ? Si la nouvelle carte des cantons de l’Ain prend effet, on y va tout droit, même si l’Empoudré n’y est pour rien…

Récapitulons. A ce jour, le Canton de Ferney-Voltaire (c’est son nom) englobe sept autres communes: Ornex, Prévessin, Saint-Genis, Sauverny, Sergy, Thoiry et Versonnex. Demain, il ne devrait plus compter que Ferney, Saint-Genis, Prévessin et Ornex. Et s’appellerait « Canton de Saint-Genis-Pouilly ». Les autres communes seraient rattachées aux deux autres cantons du Pays de Gex, celui de Collonges (qui deviendrait le Canton de Thoiry) et celui de Gex !

Du coup, les joyeuses cités de l’Empoudré Bertrand et du Pompier-bonoeuil Dentinger seraient propulsées au firmament gessien tandis que Collonges et Ferney iraient se rhabiller. François ne serait plus premier.

Musique d’avenir ? Un avenir très proche puisque le préfet de l’Ain doit présenter le plan de l’Etat le 7 octobre au Conseil général de l’Ain.

Tous en choeur, reprenons Brassens: « Canton est con, on est con… »

Comme Syrien n’était

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L’oncle de Bachar al-Assad, Rifaat, est désormais un farouche opposant du régime syrien qu’il a longtemps servi. Réfugié en France, il affirme avoir accumulé sa fortune légalement mais devrait faire prochainement l’objet d’une enquête préliminaire sur les très nombreux bien immobiliers qu’il y possède (un hôtel particulier et une dizaine d’appartements dans les beaux quartiers de la capitale, un château à la campagne, etc.). Plusieurs centaines de millions au bas mot, plusieurs milliards sans doute. Sans oublier… un terrain vague à Ferney-Voltaire.

Eh oui! Par l’intermédiaire d’un prête-nom, ce brave Rifaat, 76 ans aux prunes, possède un méchant terrain de plus de 5000m2, laissé en friche en bordure de l’Avenue du Jura, en face de La Réserve. La mairie essaie depuis longtemps de le racheter mais Rifaat en veut décidément beaucoup trop.

En attendant, peut-être pourrait-on ériger au bord du trottoir une statue à son effigie, flanquée d’une belle plaque rouge sang rappelant le principal de ses mérites: En 1982, sous le règne de son frère Hafez al-Assad, il commandait les brigades de défense chargées de réprimer une révolte dans la ville de Hama. De 10 à 40.000 morts selon les estimations.

Finalement, son terrain de Ferney devrait plutôt accueillir un cimetière…

PS: Candide attend avec gourmandise une réaction de son avocat, Me Marcel Ceccaldi, qui a également défendu (sans succès) la femme du directeur de cabinet de Kadhafi, accusée et condamnée pour l’esclavage de plusieurs de ses employés, dans sa belle maison du Pays de Gex. Nous vivons une époque formidable dans une région formidable.

Lire l’article de Sébastien Colson dans le Dauphiné Libéré du 29.9.2013

François 1er prend racine

A Ferney, l’un des premiers exploits du nouveau maire, en 2009, fut d’abattre les peupliers de l’allée de La Tire, si chers aux Ferneysiens. Certes, plusieurs des arbres étaient malades mais l’urgence n’était pas évidente. Face à l’émoi populaire, François 1er s’empressa de promettre que l’allée serait replantée « dès l’année suivante ». Sa langue avait-elle fourché ? Voulait-il dire « dès le mandat suivant » ?

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François avait peut-être une idée  derrière la tête (ou derrière la tête de son cher Arnaubébé, «responsable des grands projets »).  La rumeur avait en effet couru que le futur parc serait bien plus beau sans alignement arboré. Il aura fallu l’obstination de l’administrateur du château, menaçant de recourir en haut lieu, pour qu’Arnaubébé et son maire mettent enfin un peu d’eau dans leurs plantations…

Il y aura bien une allée d’arbres. Et ce seront des chênes. Youpee ! Dans une dizaine d’années, il devrait être possible de se promener à leur ombre. Sauf que… Sauf que les chênes futurs chênes ressemblent comme deux gouttes d’eau à des peupliers, peu connus pour leur ombrage bienfaisant.

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A l’occasion des Journées du Patrimoine, en présence de l’administrateur du château (enfin rasséréné), François 1er avait convoqué pour jeter une première pellée de terre sur le premier chêne venu (voir photo). Trop tôt pour le planter en pleine terre. Pour l’instant, il est encore très empoté (le chêne, bien sûr). Les quelques smaiines qui nous séparent de la véritable plantation porteront-elles conseil. Les chênes finalement choisis seront-ils finalement plus conformes à l’attente des utilisateurs ? Réponse au prochain épisode. Jusque-là, n’hésitons pas, tous ensemble, à lancer la pelle au maire.

 

Maire borné

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A Ferney, on en parle depuis le millénaire dernier. Faut-il ou non réserver la Grand’rue aux piétons? Au fil des mandats, les maires successifs ont tout essayé… et rien réussi. François Ier s’apprête enfin à résoudre la quadrature du cercle. Du moins le croit-il.

Une borne rétractable vient en effet d’être installée à l’entrée nord de la Grand’rue. Pour rendre la sérénité aux terrasses ensoleillées des bistrots ? Que nenni ! La borne interdira la circulation… la nuit.

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Il ne s’agit donc pas de rendre la rue aux piétons mais de rendre le sommeil aux riverains. Le hic, c’est que la borne n’interdira pas l’accès aux motos et autres pétrolettes qui constituent, justement, la source principale des insupportables décibels.

Dormez, braves gens. Mais n’oubliez pas vos boules Quiès.

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