L’An cyclique de Prévessin

VéloSur les routes comme dans les mairies du Pays de Gex, la roue tourne. En ce lundi de Pâques, la paroisse de Prévessin accueillait l’ultime étape du Tour (cycliste) du Léman Juniors. Pour Aurélie Charillon, la maire fraichement élue, c’était un peu le baptême du feu et l’occasion d’une apparition devant ses fidèles. Certains, probablement en pleine ferveur chrétienne, ont dit qu’elle était canon.

Bleudgex

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Coup de chapeau

Vache ski FC 38

Une fois n’est pas coutume, nous lançons un grand coup de chapeau à Étienne Blanc, homme de progrès, qui sait prendre des risques. En tant que maire de Divonne, il faut saluer son sens de l’innovation en matière culturelle. Il a réussi à imposer le festival « les vaches folks » à un électorat conservateur sans se faire renvoyer dans les cordes … à la limite de l’incident diplomatique avec ses braves voisins suisses pour qui ça risque bien de se transformer en festival des nuits blanches.

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Honte !

Wyssa merde

Dans les jours qui ont précédé la passation de pouvoir à la mairie de Ferney, un document a été anonymement affiché sur le panneau jouxtant la salle du conseil municipal. Ce document, Candide en avait pris connaissance quelques jours plus tôt. Il lui avait été communiqué par une de ces bonnes âmes qui fleurissent en période électorale, faisant feu de tout bois pour abattre l’adversaire. Au besoin en tentant d’instrumentaliser un journal, Ferney-Candide, qui en a vu d’autres en quarante ans et qui, bien sûr, n’était pas tombé dans le panneau, refusant de publier un document relatant des faits prescrits depuis bien longtemps.

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Troisième tour à Ferney

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Samedi après-midi, la passation de pouvoir entre le battu (François Meylan) et l’élu (Daniel Raphoz) a pris toutes les allures d’une nouvelle campagne électorale. Dans un discours fleuve, François Meylan a énuméré, sans en oublier aucune, toutes les réalisations de sa mandature.

Il a également copieusement invectivé plumitifs et épiciers enrichis, coupables selon lui de l’avoir bassement agressé, avant d’annoncer que, contrairement à ses déclarations à la presse, il tiendrait bien son rang de premier opposant au conseil municipal de Ferney et son poste de délégué à la Communauté de Communes.

De plus, François a annoncé la renaissance de son association Ferney-à-Venir, initialement créée voilà une quinzaine d’années pour lui permettre de conquérir le pouvoir. Après Sarkozy 2017, aurons-nous droit à Meylan 2020 ?

Main basse

Deux François au rancart

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Dans le bureau désormais vide du maire sortant, la foule des grands jours se bousculait, samedi, pour voir où avait trôné le seigneur des lieux, six années durant. On se serait cru en Roumanie, après la chute de Ceausescu, lorsque le Bucarestois libérés purent découvrir pour la première fois les fastes de la villa présidentielle…

Mais ici, point de fastes. Point de rien, d’ailleurs. Le bureau, le fauteuil, le cordon orphelin d’un ordinateur envolé, quelques chaises, un dossier vide. Et la photo du président. Enfin, d’un président. Celui de Sarko, que François avait hérité en arrivant en 2008. Mais plus trace (hormis la marque du crochet) du portrait de Hollande, accroché en 2012. Deux François socialistes ont donc abandonné la place, ensemble, de samedi 5 avril.

Sarko sans Hollande flèche

Le sortant voulait-il ne laisser à l’entrant que la figure droitière de Sarko? Ou le priver de la caution socialiste de Hollande ? A moins que François ait simplement emporté son icône pour se recueillir à domicile… Prions pour les deux François ! Ils en auront bien besoin l’un et l’autre.

Tromperie sur la marchandise : ils ont fumé un adjoint

Guichet FC 31

En un seul coup, samedi, le nouveau maire de Ferney a grillé toutes ses cartouches en présentant et faisant élire tous les huit adjoints auxquels il a droit.

Certains observateurs lui conseillaient de se limiter, dans un premier temps, à cinq ou six adjoint sûrs, le temps d’observer et de comparer l’efficacité de quelques nouveaux élus de sa liste, avant de les propulser en pleine lumière. Que nenni ! Pendant les six ans à venir, Raphoz ne pourra faire appel à aucun adjoint nouveau. Et surtout, il ne pourra se défaire d’aucun des huit promus. Voilà qui lui réserve quelques surprises…

Surprise aussi pour les électeurs. La tradition veut que les adjoints soient choisis dans l’ordre de la liste. Or, Pierre-Marie-Philipps, portant le dossard numéro 5, ne sera pas adjoint tandis qu’Eric Béchis, portant le numéro 13, le sera. Si la liste Valeurs communes présentée au deuxième l’avait été dans cet ordre, Raphoz aurait-il eu les 19 voix nécessaires à sa victoire au finish ?

Ordre ajoints flèches

Amour, quand tu nous tiens

Carnet mondain FC 80

C’est l’histoire du maire d’une improbable commune, battu dimanche dernier et qui, fort de son pouvoir d’encore maire, décide comme un grand de la date et de l’heure de la passation de pouvoir à son successeur, le samedi suivant en fin d’après-midi.

Pourquoi le samedi et pas le vendredi ? Et pourquoi l’après-midi ? Parce que ce maire-là (pour le suivant, on verra) est fidèle en amitié et que, justement, il doit encore marier un couple d’amis dans « sa » mairie, le samedi matin, avant de transmettre sa belle écharpe tricolore à son successeur.

Une belle histoire d’amour et d’amitié, bien loin de récentes querelles ferneysiennes, quelque part sur une sereine et lointaine planète.